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Conférence Erasmus + : bilan et perspectives

Publié le 19 janvier 2021

Situation sanitaire oblige, la conférence nationale de l’Agence Erasmus+ France / Education Formation s’est déroulée, le 14 janvier dernier, de manière digitale. Organisée avec des interventions de l’Agence Erasmus+ France / Jeunesse & Sport, elle a dressé un bilan du programme 2014-2020 sur tous les secteurs et exposé les défis que le nouveau programme 2021-2027 entend relever.

Si la pandémie n’a pas permis, cette année, de réunir physiquement les participants, le format numérique de la conférence a rendu l’évènement accessible à plus de 3 000 personnes. Consultable en replay dès le lendemain, la conférence a déjà comptabilisé plus de 12 000 vues. Un vrai succès pour ce format innovant, mais pas inédit. Puisque, comme l’a rappelé en introduction Laure Coudret-Laut, directrice de l’Agence Erasmus+ France / Education Formation, cette conférence est « la troisième [organisée] complètement à distance » et l’Agence a totalement « modifié ses méthodes de travail » depuis le début de la crise sanitaire. C’est donc dans ce contexte particulier qu’a été exposé le bilan du programme 2014-2021 et que les contours du nouvel Erasmus + 2021-2027 ont été dessinés.

Une communauté d’action mobilisée pendant la pandémie

La directrice a évoqué le travail d’information en continu assuré par les équipes pour répondre aux problématiques rencontrées par les porteurs de projets et par les participants, dont les jeunes, durement impactés par cette crise. Ce travail a été mené de concert avec l’ensemble de la « communauté d’action » du programme qui regroupe la Commission européenne, les autres agences nationales Erasmus+ et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Mathieu Roumegous, directeur de l’Agence Erasmus+ France / Jeunesse & Sport, a, quant à lui, insisté sur « les raisons d’espérer, malgré l’impact fort du confinement sur les projets qui ont dû s’arrêter ou s’adapter ». Tous deux ont salué la flexibilité de la Commission européenne pour que les projets puissent être décalés, et celle des porteurs qui ont su adapter leur projet sur la forme et sur le fond.

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Des projets de mobilité en hausse malgré la crise sanitaire

Autre bonne nouvelle : la crise sanitaire n’a pas découragé les porteurs de projets Erasmus +. « Nous avons reçu davantage de candidatures aux appels à projets malgré la crise », s’est réjoui Mathieu Roumegous. Laure Coudret-Laut a confirmé : « L’appétence pour le programme continue avec des candidatures en nombre renforcé et une vraie demande des jeunes qui ont envie de partir de nouveau. Ils le disent tous ! »

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Inclusion et excellence au cœur du bilan 2014-2020

Côté bilan, c’est surtout l’ouverture à un public plus nombreux et plus large qui marquera la période 2014-2020. « Erasmus + s’adresse à tous les jeunes, quel que soit leur statut ou leur diplôme. On entend souvent une information selon laquelle Erasmus est réservé à une élite. C’est faux ! Tous les jeunes peuvent vivre une expérience interculturelle et s’ouvrir à l’Europe et au monde », a insisté Mathieu Roumegous. Une ouverture également soulignée par Laure Coudret-Laut : « des publics plus nombreux, une diversité de destinations et un vrai travail sur la formation professionnelle, avec des mobilités de longue durée pour les apprentis ».

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Vers un « Bologne de l’apprentissage »

Laure Coudret-Laut a rappelé deux « expérimentations très innovantes » que le programme 2014-2020 a permis de lancer : les universités européennes qui sont « une innovation permettant de réfléchir à une nouvelle forme de gouvernance dans les universités et offrant aux étudiants l’opportunité de parcourir l’Europe dans le cadre de leur formation » et les centres d’excellence professionnelle.

L’eurodéputée française, Laurence Farreng, membre de la Commission de la culture et de l’éducation et rapporteur du « rapport sur les mesures efficaces pour rendre plus écologiques les programmes Erasmus + et Europe Creative, ainsi que le Corps européen de Solidarité », est allée plus loin en assurant qu’ « on va vers un vrai diplôme européen, vers un espace européen de la formation » et en annonçant un « Bologne de l’apprentissage » sur lequel les eurodéputés travailleraient déjà.

A lire aussi : Vers un espace européen de l’éducation d’ici à 2025

Hausse du budget de plus de 80%

La directrice générale de la DG Education, Jeunesse, Sport et Culture de la Commission européenne, Thémis Christophidou, s’est réjoui du « quasi doublement de l’enveloppe » du nouveau programme Erasmus + qui bénéficiera ainsi d’un budget de 26 milliards d’euros pour la période 2021-2027.

« C’est presqu’autant que le budget de ces trente dernières années », a surenchéri Jean-Michel Blanquer, dans une vidéo enregistrée pour l’occasion. Le ministre français de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports n’a pas caché son enthousiasme : « Investir dans Erasmus +, c’est investir dans une Europe qui met l’éducation et les jeunes au cœur du projet (…) Une Europe réelle, concrète. Et c’est elle qui sera le ciment de l’espace européen, comme le Président Emmanuel Macron a appelé de ses vœux, dès 2017. »

Laurence Farreng s’est elle aussi félicitée de « l’union sacrée autour de l’importance et de la sanctuarisation de ce programme » dont ont fait preuve les instances et les acteurs qui ont pris part aux discussions relatives à son budget. Selon elle, il s’agit d’un « investissement stratégique ».

Un réseau d’instituts européens de formation des professeurs

Côté nouveautés, si les étudiants n’étaient déjà plus les seuls à bénéficier d’Erasmus +, le développement des mobilités des élèves de l’enseignement scolaire fait partie des grandes nouveautés du programme 2021-2027. Et de nouvelles dynamiques dans le secteur de l’enseignement scolaire vont par ailleurs pouvoir être instituées grâce au programme Erasmus +, notamment en ce qui concerne la formation des enseignants. Dans son intervention filmée, Jean-Michel Blanquer a annoncé avec entrain : « Les académies Erasmus des enseignants, auxquelles je tiens particulièrement, seront au cœur de la démarche, dès cette année. Elles permettront de créer un réseau d’instituts européens de formation des professeurs. (…) Imaginons une Europe où tous les professeurs ont eu une expérience dans un autre pays européen avec les particularités d’un autre système scolaire. Ce sera formidable pour tout le monde ! »

A voir aussi : La vidéo de l’intervention de Jean-Michel Blanquer

La généralisation de la démarche d’accréditation

Le nouveau programme promet d’être « plus accessible par les petites organisations et par les nouvelles arrivant dans le programme », a insisté Thémis Christophidou. Parmi les outils pour y parvenir : l’accréditation. Déjà en vigueur dans le secteur de l’enseignement supérieur avec les chartes ECHE, la démarche s’étend dorénavant aux secteurs de l’enseignement scolaire, de l’enseignement et de la formation professionnels, de l’éducation des adultes et de la jeunesse. Une façon de sécuriser les porteurs de projets de mobilité sur toute la période du nouveau programme, en leur garantissant un accès simplifié aux enveloppes budgétaires et un financement au plus près de leurs besoins.

A voir aussi : La vidéo de présentation de l’accréditation Erasmus +

Un programme à la mesure des enjeux du XXIème siècle

Pour Thémis Christophidou, le nouveau programme vise à être « plus inclusif pour ceux qui ont moins d’opportunités », que ce soit, selon l’eurodéputée Laurence Farreng, pour « des raisons sociales, géographiques ou de handicap ».

Autres objectifs d’Erasmus + : accompagner la transition environnementale et la transformation numérique. Les projets d’éducation au développement durable ou d’éducation au numérique déposés recevront une attention toute particulière et les mobilités plus responsables seront mieux soutenues. Car pour Laurence Farreng : « Tout le monde, tout au long de sa vie, va avoir ce besoin de monter en compétences sur les questions du numérique et de l’environnement. Le programme Erasmus + est taillé pour ces nouveaux enjeux du XXIème siècle, mais aussi pour aider à la reprise économique ».

A lire aussi : Nouveau programme Erasmus +, un accord a été trouvé

Découvrez les vidéos et diaporamas de la conférence, session par session

14 janvier 2020

Bilan du programme actuel et nouvelles perspectives et défis pour Erasmus+ 2021-2027
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Erasmus + 2021-2027 : nouvel élan et nouvelles opportunités
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Diaporama séquence Europass

S’informer pour bien débuter avec Erasmus + 2021-2027
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Acteurs de l’enseignement scolaire / Focus sur les opportunités Erasmus + 2021-2027
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Acteurs de l’Enseignement et de la formation professionnels / Focus sur les opportunités Erasmus + 2021-2027
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Acteurs de l’Enseignement supérieur / Focus sur les opportunités Erasmus + 2021-2027
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Acteurs de l’Education des Adultes / Focus sur les opportunités Erasmus + 2021-2027
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18 janvier 2020

Enseignement scolaire : vos questions, nos réponses
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