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Nouveau programme Erasmus + 2021-2027 : un accord a été trouvé

Publié le 18 décembre 2020

Le 12 décembre dernier, le Parlement européen et les Etats membres sont parvenus à un accord politique concernant le prochain programme Erasmus + pour la période 2021-2027. Présentation des enjeux de ce nouveau programme plus ambitieux.

Un accord attendu de tous

Les acteurs de l’éducation et de la formation ont déjà commencé leur entrée dans le nouveau programme en déposant, dès cette année, une candidature pour obtenir une accréditation et accéder, à partir de 2021, aux financements Erasmus + pour toutes les activités de mobilité. « Ils ont été très nombreux à déposer une candidature » commente Laure Coudret-Laut, directrice de l’Agence Erasmus+ France / Education Formation, qui a constaté un engouement similaire pour la thématique du numérique. « Nous avons reçu beaucoup de candidatures pour l’appel à projets supplémentaire publié cet été et relatif aux projets de partenariat visant à se préparer à l’éducation numérique », indique-t-elle. L’accompagnement à la transition numérique comptant parmi ses objectifs, le prochain programme répond donc à une attente forte des acteurs de l’éducation et de la formation.

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Des enjeux multiples

« Malgré la pandémie, les acteurs de l’éducation et de la formation ont eu envie de mener des projets européens et nous avons reçu, en 2020, un volume de candidatures plus important qu’en 2019. Rappelons que l’Agence avait reçu, en 2019, 2 466 candidatures, ce qui était déjà beaucoup », souligne Laure Coudret-Laut. Avec d’une part, une mobilisation très forte des acteurs, et d’autre part, un budget renforcé de plus de 26 milliards d’euros, le prochain programme devrait répondre aux aspirations des jeunes, des professionnels et des décideurs.

Pour y parvenir, il est prévu qu’il soit plus inclusif, plus innovant et plus écologique. Des objectifs qui se traduiront notamment par l’ouverture de la mobilité aux élèves de l’enseignement scolaire. « Il faut susciter de l’appétence pour la mobilité chez les plus jeunes, explique la directrice, d’abord avec des mobilités courtes, en groupes. Cela permettra de lever les freins psychologiques des jeunes et de leur famille, et de favoriser, plus tard au cours de leurs parcours de formation, des mobilités individuelles de longue durée ». Autre piste : les mobilités courtes et les mobilités hybrides qui, pour Laure Coudret-Laut, répondront à la fois « aux enjeux du renforcement de l’inclusivité, et à ceux des transitions écologiques et numériques ».

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L’inclusion comme priorité…

En simplifiant les conditions d’accès au programme, en diversifiant et en assouplissant les formes de mobilité et en renforçant le budget consacré, l’Union européenne espère toucher davantage de citoyens jeunes, particulièrement affectés par la crise sociale liée à la pandémie, et en particulier les jeunes qui présentent le moins d’opportunités. Le public des apprentis et des élèves de la formation professionnelle est donc une cible prioritaire du nouveau programme. « Il existe déjà une demande forte de la part des acteurs du secteur de la formation professionnelle. Mais aujourd’hui, nous ne pouvons financer que 60 % des demandes », expose Sébastien Thierry, directeur adjoint de l’Agence Erasmus+ France / Education Formation. « Malgré l’augmentation constante des dotations budgétaires, nous ne parvenons pas à dépasser ce taux de satisfaction. Cela montre que l’appétence de ces acteurs pour la mobilité ne cesse de croître ! », complète-t-il.

Des évolutions ont été apportées au programme pour offrir plus d’opportunités aux apprenants de l’enseignement et de la formation professionnels, comme la mobilité hors Europe. « Nous ne connaissons pas encore toutes les modalités de cette activité, indique Sébastien Thierry, mais nous sommes sûrs qu’elle fait bien partie du nouveau programme ». La mobilité longue compte aussi parmi les autres opportunités que le programme souhaite déployer pour ce public, tout comme « la mobilité à visée certificative qui consiste, selon le directeur adjoint, à intégrer la mobilité dans les parcours ».

Pour toucher les jeunes ayant le moins d’opportunités, le programme mise également sur un meilleur maillage des porteurs de projets et donc sur une facilitation d’accès par les petites structures. Là encore, le programme a évolué. Ces organismes de petite taille pourront dorénavant déposer des projets courts de mobilité ou bien des projets de partenariat de petite échelle (« small scale »). « L’objectif est de les encourager à participer au programme, développe Sébastien Thierry. Ils n’ont pas forcément les moyens humains et les compétences pour s’investir dans des projets d’envergure au montage complexe ». Des opportunités incitatives qui visent à mobiliser de nouveaux acteurs de l’éducation et de la formation et à améliorer le déploiement du programme dans tous les territoires.

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…tout comme les transitions écologique et numérique

Le programme portera une attention toute particulière à l’éducation au développement durable et à l’éducation numérique. Cela se traduira notamment par le soutien des mobilités à moindre impact carbone, le recours à des activités virtuelles (mobilités hybrides), le renforcement des outils numériques du programme (eTwinning et EPALE), ou encore par l’encouragement aux projets de partenariat œuvrant sur ces thématiques. « Nous incitons les porteurs de projets à se positionner avec leurs partenaires européens sur ces enjeux, ou du moins à les intégrer dans leurs projets », insiste Sébastien Thierry.

Ces deux enjeux appellent des stratégies de long terme qui nécessitent un engagement durable des porteurs de projets. Les accréditations Erasmus + leur offriront un accès au programme pour toute la durée de la période, c’est-à-dire jusqu’à 2027. Pour Laure Coudret-Laut, « cette nouveauté permet de se projeter et de travailler à moyen, voire à long terme ». Une économie de moyens qui permettra aux acteurs de se concentrer sur les objectifs à atteindre.

A lire aussi : La démarche écoresponsable de l’Agence Erasmus+ France

Pour aller plus loin :

La Commission se félicite de l’accord politique sur le nouveau programme Erasmus +
Communiqué de presse de l’Agence Erasmus + France

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