Formation professionnelle : les organismes français très présents dans les alliances sectorielles pour les compétences
Publié le 21 août 2020
Les résultats de l’appel à propositions 2020 pour l’action « alliances sectorielles pour les compétences » viennent d’être publiés par l’Agence Exécutive et les projets sélectionnés impliquent de nombreux établissements et structures français.
Les alliances sectorielles pour les compétences visent notamment à intensifier les échanges entre les organismes impliqués dans la formation et les entreprises, et à adapter l’offre de formation aux besoins en compétences du marché du travail.
Il existe deux types d’alliances sectorielles pour les compétences pour lesquelles les structures françaises ont témoigné cette année beaucoup d’intérêt :
Les alliances intégrant des activités de conception et de déploiement d’un contenu de formation commun à un secteur
Six projets européens ont été sélectionnés dans cette catégorie qui a été dotée, en 2020, d’un budget de 5,8 M€. Aucun n’est coordonné par un acteur français, toutefois deux d’entre eux impliquent des partenaires français :
le projet Wellness and Spa Tourism Sectoral Skills Development. Porté par l’Institut za podgotovka na slujiteliv mejdunarodni organizacii zdruzhenie (Bulgarie), il associe AFORMAC, un organisme français de formation professionnelle continue, et l’Union des métiers des industries de l’hôtellerie de la Gironde (UMIH 33) ;
le projet European Qualifications and Competences for the Vegan Food Industry. Coordonné par l’Institut Polytechnique de Coimbra (Portugal), il implique l’Association de coordination technique pour l’industrie agroalimentaire (ACTIA), situé à Paris.
Les alliances intégrant la mise en œuvre d’une nouvelle approche stratégique de la coopération sectorielle en matière de compétences
Ce sont également six projets européens qui ont été sélectionnés dans cette catégorie et qui se partageront une enveloppe budgétaire de 23,7 M€. Chacun de ces six projets présente au moins un partenaire français. L’un d’entre eux, le projet CHAISE – A Blueprint for Sectoral Cooperation on Blockchain Skill Development, est coordonné par l’Université Lyon 1 Claude Bernard et regroupe 22 autres structures européennes, dont Crypto4All, une société française d’ingénierie et de conseil en technologie blockchain. Les structures françaises impliquées dans les cinq autres projets sélectionnés sont :
le CESI, le CNAM, l’Ecole Supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile, la Fédération des industries ferroviaires et la SNCF pour le projet STAFFER – Skill Training For the Future European Rail System porté par l’Université de Gênes (Italie) ;
le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) et l’Université Paris 13 pour le projet Cultural Heritage Actions to Refine Training, Education and Roles porté par l’Université de Barcelone (Espagne) ;
l’Institut des Mines-Télécom et l’Université de Lorraine pour le projet REWIRE – Cybersecurity Skills Alliance- A New Vision for Europe porté par l’Université Mykolo Romerio (Lituanie) ;
l’AFPA et la Fédération des entreprises d’insertion pour le projet Blueprint for Sectoral Cooperation on Skills in Work Integration Social Enterprises porté par l’Association européenne des prestataires de services pour les personnes handicapées (Belgique) ;
Global knowledge Network France SA pour le projet The European Software Skill Alliance porté par Digital Europe AISBL (Belgique).