Le programme Erasmus+ soutient les projets éducatifs autour de la santé, de la lutte contre les discriminations ou encore de la place de l’élève dans la classe. La participation aux projets amène les enseignants à développer de nouvelles manières d’enseigner et de gérer leur classe, inspirées des méthodes observées auprès des établissements partenaires, par exemple dans la gestion de la discipline, les « classes flexibles », la disposition du mobilier, le sport ou l’alimentation à la cantine…
« Dans le cadre de notre projet Erasmus+ avec 5 écoles primaires en Europe, nous avons découvert plusieurs programmes de prévention contre le harcèlement comme KiVa en Finlande ou Enable en Croatie » explique Jean-Marie André, directeur de l’école Notre Dame de Langueux (22).
Les projets scolaires Erasmus+ ont en eux-mêmes des effets bénéfiques sur le climat scolaire, comme le souligne la Note 16 de l’Observatoire Erasmus+ :
La Commission européenne a créé un groupe d’experts sur le sujet. Le 13 juin dernier, Oana Felecan, Erasmus+ policy officer, intervenait lors d’une rencontre organisée par l’Agence Erasmus+ France / Education Formation et l’Institut des Hautes Etudes de l’Education et de la Formation (IH2EF).
Des professionnels de l’éducation de 18 pays européens étaient présents pour échanger et proposer de nouvelles approches sur le bien-être à l’école. Au programme : des visites de terrain, des ateliers et des témoignages de bénéficiaires Erasmus+.
Anne Martin, directrice de l’école primaire Tordo de Tourrette-Levens (06), présentait par exemple les résultats de son partenariat avec des écoles en Autriche, Danemark, Allemagne, Hongrie, Espagne et Suède : ludification des apprentissages, aménagement des espaces de cours pour favoriser l’activité physique, « brain breaks » relaxants et dynamiques, etc.
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