Titre du projet : ELISSE (E-Learning for Intercultural Skills in Social Education) Nom du porteur de projet : Institut de travail social de la Région Auvergne (Istra), à Clermont-Ferrand Secteur : enseignement supérieur Action : partenariat stratégique Durée du projet : 36 mois (du 01/09/2017 au 31/12/2020) Subvention Erasmus+ : 235 917 € Pays partenaires : Belgique, Canada, Côte d’Ivoire, France, Italie, Madagascar, Pays-Bas, Portugal, Sénégal, Vietnam Fiche du projet sur la plateforme européenne |
Comment se comprendre lorsque l’on est issus de cultures différentes ? La question revêt une dimension très concrète pour les futurs travailleurs sociaux qui, à l’heure où la gestion des flux migratoires alimente de nombreux débats en Europe, sont appelés à accompagner des personnes venues d’horizons et de contextes sociaux divers. Une mission pour laquelle ils doivent être outillés.
Cinq écoles et universités européennes formant des travailleurs sociaux et deux établissements québécois se sont unis pour élaborer une réponse originale. Leur idée ? Organiser pour leurs étudiants des stages vers quatre destinations dites « du sud », où ils seront « jumelés » avec des jeunes du pays d’accueil et avec d’autres jeunes « du nord ».
L’occasion de confronter leurs perceptions pour des échanges riches en apprentissages. Les compétences interculturelles développées sont validées par les partenaires grâce à un accompagnement pédagogique à distance réalisé via des outils d’e-learning.
Portée par l’Institut de travail social de la Région Auvergne (Istra), la démarche est soutenue par le projet Erasmus+ ELISSE et a associé cinq établissements de pays partenaires du programme (Canada, Côte d’Ivoire, Madagascar, Sénégal et Vietnam).
Après une phase de diagnostic, les partenaires des dix pays ont développé ensemble un parcours de formation en anglais et en français, reposant sur neuf outils thématiques : réaliser son « iceberg culturel » pour mieux se connaître, gérer les conflits éthiques, appréhender différents modes de communication… Le recours aux nouvelles technologies a été possible grâce aux compétences de l’un des partenaires, le Cégep régional de Lanaudière (Canada).
À la rentrée 2018, les premiers étudiants bénéficiaires sont partis chez les partenaires et ont testé en conditions réelles les outils développés. L’objectif initial de 40 mobilités sur trois ans a été rapidement dépassé : 30 jeunes sont partis au premier semestre et ils étaient une vingtaine à tenter l’expérience au second semestre.
Des mobilités ont aussi été organisées entre pays « du nord » ou dans le sens sud-nord : deux étudiantes françaises ont, par exemple, effectué leur stage au Portugal, au contact d’étudiants belges et portugais ; et un étudiant sénégalais a été accueilli au Québec.
La dernière étape du projet a consisté en l’évaluation et le perfectionnement de la formation. Ont ensuite suivi des actions de valorisation à partir de la rentrée 2019, en présentiel, puis en ligne en raison de la crise sanitaire.
Les modules d’e-learning développés sont en accès libre sur la plateforme Moodle et proposés aux étudiants en mobilité des 400 écoles de formation sociale du réseau Unaforis.
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