Les projets européens ont le vent en poupe dans les écoles guadeloupéennes

Cibler les porteurs potentiels…

Pour développer l’ouverture européenne de ses établissements du 1er et du 2nd degrés, l’Académie de Guadeloupe a choisi de s’appuyer sur des individus moteurs. Lancé en 2015, le projet a permis la mobilité de 21 participants identifiés comme porteurs potentiels de projets de coopération avec d’autres établissements européens : enseignants, personnels administratifs d’établissements, responsables académiques…

L’enjeu de leur mobilité était de poser les jalons de futurs projets Erasmus+ de partenariat ou d’échanges scolaires, mais aussi de découvrir de nouvelles manières d’enseigner et de prendre en charge les élèves en difficulté. Une fois de retour, les participants sont devenus des ambassadeurs de la coopération européenne.

…pour démultiplier les projets

La démarche a initié un élan collectif. Les établissements de l’Académie ont par exemple été impliqués dans 61 projets eTwinning en 2018-2019, contre une quarantaine l’année précédente. Les projets d’échanges scolaires Erasmus+ se sont également multipliés : 19 en 2019, contre 11 en 2018 et 6 en 2017.

Autre exemple emblématique : l’Ecole élémentaire Raphaël Cipolin, établissement situé à Pointe-à-Pitre et classé REP +, a coordonné le projet Erasmus+ EPRAL (Efficace Pedagogical Resources on Active Learning) sur le thème du réchauffement climatique, et elle est aujourd’hui engagée dans un nouveau projet Erasmus+ intitulé POPA (Des Problèmes Ouverts Pour Apprendre) et impliquant des partenaires allemands, britanniques, italiens, portugais et roumains.