Titre du projet : Musiques migratoires Nom du porteur de projet : centre culturel « Le Rocher de Palmer », à Cenon (Gironde) Secteur : enseignement scolaire Action : partenariat Durée du projet : 24 mois (du 01/09/2017 au 31/08/2019) Subventions Erasmus+ : 250 675 € Partenaires : France (commune de Bègles – Gironde), Allemagne, Belgique, Grèce Fiche du projet sur la plateforme européenne |
Porté par le Rocher de Palmer et associant la commune de Bègles, le projet « Musiques migratoires » vise à promouvoir la langue maternelle des élèves allophones de l’élémentaire (6-10 ans) en s’appuyant sur les chants, comptines et berceuses de leurs pays d’origine. Il a rassemblé des collectivités territoriales, des écoles, des professionnels de l’insertion sociale et des opérateurs culturels de trois pays : la Belgique, la France et la Grèce. Des enseignants et des artistes ont ainsi développé un programme pédagogique en associant des élèves allophones et leurs parents, des auteurs et des musiciens, mais aussi l’ensemble des élèves des classes participant au projet. Ce programme permet de découvrir les chansons enfantines des pays dont sont issus les élèves allophones impliqués.
Un kit pédagogique a vu le jour, composé de :
La stratégie de dissémination du projet a permis aux outils réalisés d’être diffusés et utilisés par plus de 6 000 professionnels de l’éducation, qui ont ainsi pu améliorer l’accueil et l’intégration de leurs élèves allophones et de leurs familles.
Le projet a reçu, en 2018 le label « Année européenne du patrimoine culturel » délivré par la Commission européenne, et en 2019, le label « bonne pratique » de la part de l’Agence Erasmus+ France / Education Formation.
Enseignement scolairePartenariatsInclusion / Publics en difficultésCitoyenneté / Culture / PatrimoineTÉMOIGNAGE
« A leur arrivée, les enfants passent par une phase de silence et d’observation qui dure plus ou moins longtemps. Leurs parents ont encore plus de mal à franchir le pas. Ce projet leur a permis d’apprivoiser l’école, car ils se sont sentis reconnus dans leur culture, et, pour une fois, c’est eux qui apportaient quelque chose à l’école. »
Une enseignante impliquée dans le projet