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Communiqué de presse

Prix européen 2024 de l’enseignement innovant 

Publié le 16 septembre 2024

En cette période de rentrée scolaire, l’Agence Erasmus + France / Éducation Formation annonce ses lauréats du Prix européen de l’Enseignement innovant (European Innovative Teaching Award – EITA) pour l’édition 2024. Objectif : mettre en lumière des projets scolaires Erasmus+ particulièrement innovants.

Au niveau européen, le Prix EITA récompense une centaine de projets qui contribuent à construire l’École de demain sur l’ensemble du territoire de l’Union européenne. Ce prix a été créé en 2021 par la Commission européenne dans le cadre de l’élaboration, à horizon 2025, de l’Espace européen de l’éducation. Cette année, la thématique est le bien-être et la santé mentale à l’école avec l’inclusion, la lutte contre les discriminations et les violences en milieu scolaire (harcèlement, différenciation, sexisme…). L’objectif de l’ensemble des projets est ainsi de mettre en avant la bienveillance, l’innovation et la tolérance, pour bâtir un environnement scolaire toujours plus accueillant.

Les quatre lauréats français recevront officiellement leurs prix lors d’une cérémonie nationale dans le cadre de la Conférence annuelle Erasmus+, qui se tiendra à Marseille les 3 et 4 décembre 2024.

Pour Nelly Fesseau, directrice de l’Agence Erasmus+ France / Éducation Formation : « Le Prix européen de l’enseignement innovant met en lumière des établissements scolaires dont les projets Erasmus+ ont permis de faire progresser la réussite éducative des enfants, grâce à des pratiques pédagogiques innovantes et à des coopérations fructueuses. Dans le cadre de la thématique du bien-être à l’école retenue cette année, nous sommes fiers de ces quatre projets lauréats, qui visent à améliorer le climat scolaire pour tous, renforcer la cohésion entre élèves comme entre équipes éducatives, et mettre en place des solutions pour l’école de demain.”

Les lauréats français du prix EITA 2024 sont :

  • Pour la catégorie Enseignement préscolaire et maternel – Le projet de partenariat « Des enfants sereins, des élèves qui coopèrent, des cerveaux performants » mené par l’école maternelle publique Saint-Jean (Soultz, Grand Est). Ce projet entre six écoles maternelles et primaires (France, Espagne, Irlande, Italie, Pologne, Suède) s’est appuyé sur la pédagogie coopérative comme facteur de bien-être. Il vise à favoriser dans chaque établissement un climat scolaire serein, centré sur les apprentissages coopératifs, où les élèves apprennent à apprendre ensemble. La prise en compte du bien-être physique et émotionnel de tous est au centre du projet, avec des activités artistiques, des apprentissages hors-les-murs et d’autres pratiques pédagogiques innovantes. Au terme du projet, les élèves ont réalisé un spectacle dans un théâtre professionnel, et une nette amélioration du climat scolaire et dans l’acquisition des apprentissages a été constatée. Les enseignants sont impliqués dans des projets européens depuis treize ans et organisent la mobilité de leurs élèves.  
  • Pour la catégorie Enseignement primaire – Le projet « Langue, culture et vivre-ensemble », piloté par l’école élémentaire Jules Ferry (Le Tampon, La Réunion). Ce projet de mobilité prend place dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV) d’une commune rurale réunionnaise. Les 350 élèves, de 6 à 10 ans, viennent de milieux sociaux et culturels divers. Pour la plupart d’entre eux, la langue maternelle est le créole réunionnais et, pour une part moindre, le shimaoré et le shiboushi, langues de Mayotte. Face à un niveau scolaire très hétérogène et une part croissante d’élèves en difficulté, le projet visait à lutter contre l’échec scolaire en valorisant ces différences culturelles et linguistiques (support de « La Fleur des langues », etc.) De nouvelles pratiques d’enseignement ont été adoptées pour un meilleur climat scolaire, propice à la réussite de tous et fondées sur les compétences non académiques (gestion des émotions et des conflits, compétences psycho-sociales, sport yoga, méditation…). Un kit a été créé, transférable dans d’autres établissements scolaires.
  • Pour la catégorie Enseignement secondaire – Le projet « Coopérer en Inter-degré pour Favoriser l’Inclusion, l’Épanouissement et la Réussite (CIFIER) », coordonné par le collège Eugène Varlin (Le Havre, Normandie). Les enseignants et personnels sont partis observer différentes pratiques d’inclusion dans desétablissements partenaires en Allemagne, Danemark, Espagne, Grèce, Italie, Norvège, Portugal. Ce projet de mobilité a été porté par un consortium d’établissements de différents degrés (primaire, collège, lycée) d’un quartier du Havre. Tous font partie du même réseau REP+ et travaillent depuis longtemps ensemble pour faire réussir leurs élèves aux profils divers, dont une partie est issue de milieux sociaux défavorisés : élèves à besoins particuliers, allophones, porteurs de handicap ou dyslexiques… Le projet a impliqué une trentaine de personnels enseignants désireux de se former à l’inclusionauprès d’autres structures européennes. En définitive, les pratiques pédagogiques des membres du consortium se sont transformées, favorisant l’amélioration du climat scolaire, tout comme les relations avec les élèves et leurs familles.
  • Pour la catégorie Enseignement professionnel – Le projet de partenariat « Sensibiliser les élèves sur les violences faites aux femmes », mené par le Lycée polyvalent Jules Haag (Besançon, Franche-Comté). Il a permis aux lycéens bisontins et espagnols d’être sensibilisés aux violences de genre, en échangeant de bonnes pratiquesavec les élèves et la population locale. Le projet s’est traduit par la mise en place d’une équipe pluridisciplinaire rassemblant enseignants et associations françaises et espagnoles spécialisées. Des ateliers ont ainsi été réalisés avec les associations, ainsi que des expositions (concours d’affiches, portraits de femmes réalisés par les élèves) dans des sites publics de Besançon (dont le Palais de justice) et à la mairie de Gijón en Espagne. À l’issue du projet, les élèves sont désormais en mesure d’être acteurs de la lutte contre ces violences et d’agir comme médiateurs. Lien vers le magazine collaboratif du projet.
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