Erasmus+ est bien plus qu’un programme de mobilité : c’est un levier stratégique pour les établissements d’enseignement supérieur, qui vise à transmettre des savoirs, développer des compétences et former des esprits ouverts aux défis contemporains. En soutenant la coopération, l’innovation et l’inclusion, Erasmus+ contribue chaque jour à bâtir un espace européen de l’éducation plus démocratique, attractif et connecté.
Comment le programme évolue-t-il pour répondre aux grandes mutations éducatives, sociétales et technologiques ? C’est l’un des fils rouges des Journées Erasmus+ de l’Enseignement supérieur, organisées les 1er et 2 juillet à Bordeaux, qui réuniront 200 professionnels issus d’universités, d’écoles, de lycées avec filières STS, ou encore de CFA.
Au programme : tables rondes, ateliers et retours d’expériences autour des nouvelles formes de mobilité (mobilité virtuelle, mobilité des personnels, mobilité entrante comme levier d’internationalisation), du rôle des alliances d’universités européennes, ou encore de l’engagement environnemental du programme.
L’événement sera également l’occasion de dresser un bilan de 10 ans de mobilité hors Europe, et donner un aperçu des résultats 2024 de l’appel à projets, à travers la présentation du « Bilan statistique Dimension internationale Erasmus+ », disponible en libre accès à la fin de cet article.
Lancée en 2015, l’action de mobilité Erasmus+ hors Europe est centrale pour le volet « dimension internationale » du programme Erasmus+, financé par les fonds de la politique extérieure de l’UE. Grâce à la mobilité Erasmus+ hors Europe, les établissements d’enseignement supérieur peuvent conclure des accords de mobilité avec des partenaires du monde entier afin d’envoyer et de recevoir des étudiants et du personnel.
L’objectif est de multiplier les échanges avec les zones du voisinage de l’Europe et à travers le monde. A travers ces partenariats internationaux, l’UE vise à renforcer la confiance et la compréhension interculturelle entre jeunes de l’Europe et du reste du monde.
Depuis sa création il y a dix ans, cette action rencontre un fort succès auprès des établissements d’enseignement supérieur français. Cette action est complétée depuis 2021 par la possibilité, pour les établissements, d’utiliser jusqu’à 20% de leurs financements de mobilité Erasmus+ intra-européenne pour des destinations internationales. Cette possibilité est aussi ouverte aux organismes de l’EFP.
En 2024, on compte un total de près de 10 000 échanges Erasmus+ entre la France et les pays hors Europe.
Fondé sur les résultats de l’appel à projet 2024 pour les secteurs de l’enseignement supérieur et de l’enseignement et la formation professionnels, ce bilan offre un état des lieux des actions et zones d’influence développées dans le cadre de la mobilité et des partenariats financés par Erasmus+ au-delà des frontières de l’Europe.
Il permet aux établissements candidats de comprendre les stratégies, actions et zones géographiques privilégiées par la Commission européenne pour l’octroi de ces financements.
Ce bilan statistique propose une analyse des données disponibles pour l’appel à proposition 2024 concernant notamment les budgets, les candidatures et les sélections, à l’échelle européenne et française.
En complément de ce bilan publié par l’Agence Erasmus+ France / Education Formation, l’évaluation à mi-parcours du programme Erasmus+, dans le rapport de l’IGESR du 04/06/2025 souligne que ces actions internationales sont « appréciées des acteurs de l’ESR pour mener leur politique de partenariats académiques » (…) « C’est aussi, d’une certaine manière, le moyen de disséminer le modèle d’enseignement supérieur européen ».
Toutes les actualités
