Créé en 1987 par l’Union européenne, Erasmus+ est un programme emblématique de mobilité internationale. Il soutient les échanges entre établissements européens en supprimant les barrières administratives et financières à la mobilité.
Dans les cursus de médecine, la mobilité internationale représente une réelle valeur ajoutée, tant sur le plan académique qu’humain. Avec Erasmus+, il est possible de partir pour une mobilité d’études ou de stage dès 2 mois et jusqu’à 12 mois consécutifs par cycle d’études (Licence, Master, Doctorat). Contrairement aux idées reçues, ces mobilités peuvent être courtes et adaptées aux contraintes du cursus médical, souvent exigeant sur la présence. Ce cadre, commun à toutes les disciplines, permet de cumuler plusieurs mobilités au fil du parcours universitaire, en s’insérant de façon souple dans le calendrier des études de santé
Dans les cursus de médecine, la mobilité internationale représente une valeur ajoutée à la fois académique et humaine. La formation des futurs professionnels de santé ne se limite plus à l’acquisition de savoirs théoriques : elle inclut désormais le développement de compétences cliniques, humaines et interculturelles, essentielles dans un contexte médical mondialisé. L’interdisciplinarité, la coopération entre pairs et la capacité d’adaptation sont devenues des éléments centraux des cursus.
Le programme Erasmus+ s’inscrit pleinement dans cette dynamique. Il permet aux étudiants en médecine d’effectuer des mobilités d’études ou de stages, à partir de 2 mois et jusqu’à 12 mois consécutifs par cycle d’études (Licence, Master, Doctorat). Ce cadre, identique pour toutes les disciplines, offre la possibilité de cumuler plusieurs mobilités tout au long du parcours universitaire. Une souplesse particulièrement précieuse pour les étudiants en médecine, dont le calendrier est souvent dense, et pour qui une mobilité courte peut s’intégrer plus facilement.
Chaque année, de nombreux étudiants partent ainsi dans des établissements partenaires en Europe, pour suivre des cours, effectuer des stages hospitaliers ou participer à des projets pédagogiques. Ces mobilités hybrides ou physiques, permettent de découvrir d’autres systèmes de santé, de confronter les pratiques médicales et d’enrichir sa formation par l’expérience concrète. Les crédits obtenus sont validés dans le cursus français grâce à un contrat pédagogique encadrant chaque séjour.
En favorisant l’autonomie, l’ouverture d’esprit et la compréhension des pratiques médicales à l’échelle européenne, Erasmus+ contribue à former des soignants plus agiles, plus informés et mieux préparés aux défis de demain.
Les pratiques médicales évoluent rapidement : simulation, interdisciplinarité, innovations technologiques, nouvelles approches du soin. Dans ce contexte, les soignants sont appelés à faire preuve d’une adaptabilité constante. Erasmus+ accompagne cette dynamique en offrant des expériences d’apprentissage diversifiées, au contact de pratiques, de cadres légaux et de cultures médicales variées.
Partir en mobilité, c’est aussi l’occasion de découvrir d’autres visions éthiques et juridiques du soin. Par exemple, notre ambassadeur Yannick est parti en Belgique pour mieux comprendre la prise en charge en fin de vie dans un pays où l’euthanasie est autorisée. Ces séjours permettent aux étudiants d’explorer des réalités médicales différentes, comme la procréation médicalement assistée, l’accès aux soins de santé mentale ou les droits des patients, autant de sujets sensibles qui varient d’un pays à l’autre.
Erasmus+ permet également de participer à des séminaires européens, d’explorer de nouveaux formats pédagogiques et, dans certains cas, d’accéder à des diplômes conjoints proposés par des établissements partenaires.
Effectuer un stage à l’étranger, c’est bien plus qu’un simple déplacement géographique : c’est l’opportunité de confronter sa pratique à d’autres réalités médicales. Organisation hospitalière, modes de coordination des soins, relation soignant-patient, recours aux technologies ou encore gestion de la douleur : chaque système de santé véhicule ses propres priorités et approches cliniques. Cette diversité oblige les étudiants à sortir de leur cadre de référence, à questionner leurs acquis et à développer une capacité d’adaptation précieuse pour leur future carrière.
Certaines mobilités permettent également d’aborder des situations éthiques inédites, comme la fin de vie ou la santé reproductive, dans des pays où les cadres légaux diffèrent. En Belgique par exemple, un étudiant peut observer la pratique de l’euthanasie dans un contexte encadré, ouvrant la voie à une réflexion éthique profonde.
CHIFFRE CLÉ
70 % des étudiants européens en santé déclarent avoir acquis des compétences qu’ils n’auraient pas développées dans leur pays (EU Student Impact Survey 2021).
Être soignant dans un autre pays, c’est apprendre à interagir différemment, à collaborer avec des équipes multiculturelles et à repenser sa posture professionnelle.
Chaque pays ayant ses propres spécialités et son propre système de santé, avoir une expérience à l’étranger permet d’accéder à des techniques et des pratiques spécifiques.
En Espagne, par exemple, les hôpitaux universitaires sont particulièrement ouverts à l’accueil des externes. Les étudiants peuvent y effectuer des rotations cliniques complètes, notamment en pédiatrie, médecine interne ou gériatrie.
En Allemagne, les établissements hospitaliers mettent l’accent sur la chirurgie et la médecine d’urgence. Les étudiants intègrent des blocs opératoires bien équipés, avec la possibilité d’observer des procédures complexes
A vous d’identifier les aspects de votre pratique que vous voulez le plus développer !
Au-delà du séjour, Erasmus+ facilite la création d’un réseau professionnel international. De nombreuses coopérations se poursuivent après le retour : projets de recherche, publications, conférences.
85 % des étudiants en médecine estiment que la mobilité Erasmus+ a renforcé leurs compétences interculturelles et professionnelles (Eurostat / Commission européenne).
Les mobilités Erasmus+ sont accessibles dès la deuxième année d’études médicales (DFGSM2). Tous les étudiants inscrits dans une faculté de médecine française, y compris les étudiants non-européens, peuvent candidater. Ce sont toutefois les établissements eux-mêmes qui définissent les critères de sélection, les projets éligibles et les modalités d’attribution des bourses Erasmus+, qu’elles soient versées directement à l’étudiant ou utilisées pour couvrir certains frais.
Pour bien préparer son projet, il est essentiel de se rapprocher du Service des Relations Internationales (SRI) de sa faculté, qui accompagne les étudiants dans toutes les démarches administratives.
La candidature s’organise généralement en plusieurs étapes :
Une lettre de motivation personnalisée, en lien direct avec le parcours médical de l’étudiant et le contexte de la mobilité, constitue un véritable atout pour valoriser son dossier.
Le choix du pays d’accueil dépend principalement des accords signés entre les facultés françaises et leurs universités partenaires. Chaque établissement détermine les destinations disponibles en fonction des spécialités, du niveau d’études, de la langue d’enseignement et de l’organisation locale des études médicales. Il est donc recommandé de consulter le Service des Relations Internationales (SRI) de sa faculté pour connaître la liste actualisée des destinations proposées.
Les étudiants en médecine peuvent effectuer leur mobilité dans la majorité des pays européens participant au programme Erasmus+. Ces destinations offrent une grande diversité d’approches pédagogiques, de contextes cliniques et de pratiques hospitalières, ce qui permet d’enrichir son expérience professionnelle et humaine, sans pour autant figer chaque pays dans une spécialité unique.
Au-delà du pays, les étudiants peuvent cibler leur mobilité en fonction de leurs centres d’intérêt médicaux. Certaines spécialités sont particulièrement enrichissantes dans le cadre d’un échange Erasmus+, en fonction des opportunités d’immersion clinique et de recherche offertes :
Ces orientations peuvent être explorées dans différents contextes européens, avec des encadrements variés et des infrastructures hospitalières adaptées à l’accueil d’étudiants internationaux. C’est cette richesse de contextes, bien plus que la spécialisation d’un pays, qui constitue la force du programme Erasmus+ en médecine.
Que l’on soit étudiant en médecine ou en droit, le programme Erasmus+ offre les mêmes opportunités à tous ses participants.
La bourse Erasmus+ peut couvrir l’intégralité de la période de mobilité (études, stage) inscrite dans le cadre du programme. En plus de l’exonération des frais d’inscription, des compléments financiers peuvent s’ajouter pour aider les personnes ayant moins d’opportunités ou vous permettre de partir avec un moyen de transport plus écoresponsable.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre dossier Étudier à l’étranger grâce à la bourse Erasmus+
Des aides spécifiques existent pour les stages hospitaliers, souvent complétées par des aides régionales, universitaires ou ministérielles.
La mobilité Erasmus+ permet d’enrichir ses compétences médicales, humaines et professionnelles. C’est une expérience structurante qui forme des médecins ouverts, réactifs et tournés vers l’international.
Erasmus+ représente une opportunité unique pour conjuguer excellence académique, ouverture culturelle et engagement professionnel.
Rapprochez-vous de votre service des relations internationales et préparez dès maintenant votre mobilité en médecine avec Erasmus+.
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