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Les 5 raisons d’organiser un voyage scolaire à l’étranger au lycée

Publié le 8 décembre 2022

Progrès en langue et découvertes culturelles sont souvent les premiers bénéfices d’un voyage scolaire au lycée. Au-delà des plus-values, de nombreux porteurs de projets sont surpris de constater une transformation des élèves à l’issue de l’expérience. À un âge carrefour où s’effectuent souvent les premiers choix relatifs à leur futur professionnel. Cela montre qu’une mobilité à l’international donne des clés pour réussir. De plus, la démarche permet aussi d’insuffler une dynamique nouvelle au sein de tout un établissement ! Une excellente raison de se tourner vers le programme européen Erasmus +. En effet, il soutient des projets de voyages scolaires à l’étranger ou de mobilités de stages pour les élèves de l’enseignement secondaire (professionnel, technologique ou général). Zoom sur les 5 meilleures raisons d’organiser un voyage scolaire dans un autre pays pour les classes de lycée.

Sommaire :

  1. Remotiver les élèves et réduire les difficultés scolaires
  2. Permettre aux lycéens de découvrir d’autres cultures
  3. Créer une meilleure cohésion entre les lycéens et les enseignants
  4. Renforcer les compétences de l’équipe éducative
  5. Faire rayonner l’attractivité de l’établissement

1) Remotiver les élèves et réduire les difficultés scolaires

Selon une enquête mesurant les effets des projets d’échanges scolaires Erasmus+ et eTwinning entre 2014 et 2020. Les voyages scolaires ont contribué, pour 77% d’entre eux, à réduire les difficultés scolaires des élèves. La tendance se vérifie également dans le cas de stages à l’étranger.

« La mobilité remotive les jeunes, en particulier en lycée professionnel, où certains sont encore orientés par défaut. J’ai été confrontée à nombre de lycéens qui, sans cela, seraient devenus décrocheurs. Après un séjour à l’étranger, le niveau d’absentéisme diminue, et les taux de poursuite d’étude en BTS sont systématiquement supérieurs à ceux des élèves qui ne sont pas partis« , dit Corinne Fichet-Clairfontaine. Des observations basées sur une longue expérience. En effet, cette dernière accompagne chaque année les établissements d’enseignement professionnel membres d’un consortium de mobilité Erasmus+ porté par le GIP FCIP d’Aix-Marseille et soutenu par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Baptisé RAMSES II, ce consortium doit permettre à plus de 700 de jeunes préparant un bac professionnel d’effectuer un stage en Europe entre 2020 et 2022 !

À lire aussi : Qu’est-ce que le programme Erasmus+?

2) Permettre aux lycéens de découvrir d’autres cultures avec un voyage scolaire

Un voyage scolaire à l’étranger durant le lycée, c’est aussi une fenêtre qui s’ouvre sur le monde. « Cela permet à des jeunes qui n’ont jamais quitté leur région de voir du pays. En Italie, nos lycéens ont été accueillis par des familles et ont pu se familiariser avec leur quotidien. C’est une expérience exceptionnelle qui n’est pas donnée à tout le monde !  » indique François Pinel, enseignant au lycée technologique Eugène-Livet à Nantes.

Dans le cadre du projet « Connaître et contrôler l’impact de notre identité numérique » (2018-2021), une vingtaine d’élèves se sont rendus à Parme en 2019, où ils ont notamment réalisé des vidéos interactives avec des camarades italiens. « Cette démarche leur a permis de prendre conscience de leur appartenance à l’Europe ». S’ils ne sont pas « automatiquement devenus bons en anglais », précise l’enseignant, « communiquer dans cette langue avec les Italiens a permis de les “décoincer”, de réaliser que l’essentiel était dans un premier temps de se faire comprendre ».

3) Créer une meilleure cohésion entre les lycéens et les enseignants

François Pinel est formel : « Notre voyage scolaire à Parme a eu un effet bénéfique sur l’ambiance de la classe. Le fait de travailler sur des projets avec leurs camarades italiens a fait sortir les jeunes de leur posture d’élèves. Dans le but d’adopter une attitude professionnelle. On sentait l’envie de bien faire ! ».

Après le retour en France, l’enseignant a constaté un effet durable : mis en confiance et valorisés dans le cadre de leur projet Erasmus+, les élèves participent davantage en cours, en particulier ceux qui étaient auparavant les plus effacés. « La barrière élève-professeur a bougé ! », se réjouit-il.

Ce constat, il n’est pas le seul à le faire, puisque huit enseignants (ou professionnels au sein des établissements) sur dix jugent qu’un voyage scolaire Erasmus+ au lycée ou un projet eTwinning conduit à l’amélioration du climat scolaire. « Lorsque nous organisons la cérémonie de remise des Europass à la fin de l’année, il faut voir les lycéens prendre le micro pour parler de leurs professeurs ! Organiser une mobilité Erasmus +, c’est offrir quelque-chose aux élèves, et en retour, ils ne veulent pas vous décevoir », complète Corinne Fichet-Clairfontaine.

À lire aussi : Comment organiser un voyage scolaire à l’étranger ?

4) Renforcer les compétences de l’équipe éducative pendant un voyage scolaire

Mais les élèves ne sont pas les seuls à revenir transformés d’un voyage scolaire ou d’une mobilité internationale. « Cette expérience m’a changé moi aussi, confie François Pinel. Notre projet touchant aux technologies de l’information, j’ai gagné en compétences et pu innover pendant la crise sanitaire : j’ai réalisé des vidéos avec des animations, des QCM… Fort de cette expérience, je prépare aujourd’hui mes cours sur la plateforme Moodle ! ». Un séjour à l’étranger, c’est en effet une occasion pour tous les personnels de l’établissements – enseignants, mais aussi personnels administratifs et techniques, animateurs…– d’aller observer d’autres pratiques et de gagner en compétences !

Pour Corinne Fichet-Clairfontaine, cela peut aussi créer une vraie émulation au sein de l’équipe éducative. « Un projet réussi doit mobiliser tout le monde, dit-elle. Il est important d’inscrire l’international dans la vie de l’établissements et dans les enseignements ». La démarche permet ainsi de travailler en commun et de mieux se connaître entre collègues.

À lire aussi : Comment construire un projet pédagogique Erasmus+ ?

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Si vous souhaitez monter un projet de mobilité internationale pour vos élèves et personnels de votre établissement scolaire, découvrez notre rubrique Monter un projet Erasmus+

5) Faire rayonner l’attractivité de l’établissement

Développer l’ouverture internationale est aussi, pour de nombreux lycées, un moyen de renforcer leur attractivité. « Mener des projets Erasmus+ est un gage de qualité, un signe qui montre que l’établissement est dynamique », confirme François Pinel. Un enjeu qu’il juge d’autant plus important pour les cursus technologiques et professionnels, « qui souffrent encore d’un déficit d’image ».

« La mise en œuvre d’actions visant à l’ouverture internationale est nécessaire pour obtenir des labels “Lycée des métiers” ou “Euroscol”. Cela permet de redorer le blason des filières professionnelles », ajoute Corinne Fichet-Clairfontaine. Et à l’en croire, les résultats sont là : « Dans notre consortium, les proviseurs nous le disent : le nombre d’inscriptions en section européenne augmentent sur Affelnet dès lors que les familles apprennent qu’il y a une mobilité à la clé », dit-elle.

Enfin, un voyage scolaire, c’est aussi l’occasion de se faire plaisir. Mais aussi, de vivre ensemble une expérience unique qui laissera à toutes et tous des souvenirs durables… et l’envie de repartir le plus vite possible vers de nouvelles aventures à l’étranger.

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