Une enquête mesurant l'impact de la crise sanitaire sur les mobilités Erasmus +

La Commission européenne vient de publier une enquête menée auprès des jeunes en mobilité Erasmus + au moment de la crise sanitaire. Les résultats révèlent que pour ceux qui ont poursuivi leur séjour, les activités numériques d’apprentissage qui leur ont été proposées ont été appréciées. Un retour positif en faveur des mobilités hybrides.

Au début de la crise sanitaire de Covid-19 en Europe, soit vers le 15 février 2020, environ 142 000 personnes étaient en mobilité Erasmus + en Europe, et 1 050 en mobilité dans le cadre du Corps européen de solidarité. La Commission européenne vient de publier une enquête menée fin avril auprès de ces participants concernant l’impact de la crise sur leur mobilité. 1 participant sur 4 a déclaré ne pas avoir été impacté par la situation pendant sa mobilité.

Un très fort impact

Parmi les 3 participants sur 4 dont la mobilité a été affectée par la situation sanitaire :

• 75% d’entre eux sont rentrés chez eux et 25% sont restés à l’étranger ;
• 42% ont continué leurs activités grâce à des cours à distance ou du télétravail, 22% ont suspendu leur activité temporairement en attendant de pouvoir reprendre et 36% ont annulé leur mobilité définitivement.

Rôle clef des activités numériques

Parmi ceux qui ont participé à des activités virtuelles :

• 71% ont jugé ces activités pertinentes dans le cadre de leur mobilité ;
• 63% estiment que les contenus étaient de bonne qualité ;
• 72% affirment que leur établissement reconnaîtra entièrement ces activités dans le cadre de la validation de leur mobilité et de l’obtention de leur diplôme ;
• dans des conditions similaires, 44% conseilleraient aux futurs participants d’opter pour la mobilité hybride, c’est-à-dire de commencer leur mobilité par des activités virtuelles puis de partir à l’étranger ensuite.