Désireux de répondre aux enjeux en matière environnementale, le programme Erasmus + évolue. En 2020, il finance des modes de mobilité plus respectueux de l’environnement et soutient des projets visant à sensibiliser la jeune génération à la transition écologique ou à former les citoyens aux métiers verts.
Le guide du programme 2020 prévoit la possibilité d’utiliser la ligne budgétaire « coûts exceptionnels » pour prendre en charge les surcoûts liés à l’utilisation d’un mode de transport plus propre, tel que le train :
Les bénéficiaires des projets de mobilité seront autorisés à demander un soutien financier pour frais de voyage élevés de participants au titre de la ligne budgétaire « coûts exceptionnels » (jusqu’à un maximum de 80% des coûts admissibles totaux), y compris dans les cas où les participants optent pour des moyens de transport plus propres à plus faible émission de carbone (par exemple le train), ce qui entraîne des frais de voyage élevés.
Cette possibilité peut être activée dès lors que les subventions « classiques » (au forfait) sont inférieures à 70% du montant réel des frais de voyage :
La demande sera acceptée à condition que les bénéficiaires puissent jusitifer que les règles de financement standard (basées sur les coûts unitaires par fourchette de distances de voyage) ne couvrent pas au moins 70% des frais de voyage des participants.
Cette aide exceptionnelle se substitue à la subvention « classique » :
Lorsqu’elle est octroyée au titre de frais de voyage élevés, la ligne budgétaire « coûts exceptionnels » remplace la subvention standard pour les frais de voyage.
Ces informations sont extraites du Guide du programme.
En France, plusieurs thématiques, comme l’inclusion des personnes en situation de handicap ou la lutte contre le décrochage scolaire, ont été identifiées comme prioritaires. Une thématique prioritaire est ajoutée en 2020 : le rôle de l’éducation dans la lutte contre la réchauffement climatique et la transition environnementale (qui correspond aux thème européens « environment and climate change » et « social/environmental responsability of educational institutions »).
Les projets de partenariats qui s’inscrivent dans l’une de ces thématiques prioritaires et qui auront été identifiés comme tels dans leur formulaire de candidature, obtiendront trois points supplémentaires au titre du critère d’évaluation « pertinence du projet » (dans la limite des 30 points maximum attribuables pour ce critère).
Depuis plus d’un an, l’Agence Erasmus+ France / Education Formation s’est engagée dans une démarche écoresponsable visant à limiter l’impact de ses activités sur l’environnement. Sébastien Thierry, son directeur adjoint, indique : « nous avons conscience d’avoir une empreinte carbone et nous avons la volonté de la réduire ».
En 2018, l’agence a emménagé dans de nouveaux locaux conformes aux dernières réglementations thermiques en vigueur et a abandonné les gobelets en plastique à usage unique au profit de gourdes durables. Elle encourage l’usage de moyens de transport à faible impact carbone pour les trajets domicile-travail de ses collaborateurs et compense l’intégralité des émissions de gaz à effet de serre liées aux déplacements professionnels de ses agents et des personnels extérieurs qu’elle missionne. Elle limite également l’impression des documents de travail, veille au tri de ses déchets et utilise une énergie renouvelable délivrée par un fournisseur d’énergie « verte ».
« Nos prochains efforts porteront sur la mesure et la compensation des émissions de gaz à effet de serre liées à notre activité numérique – comme les mails, la visio-conférence, ou le matériel informatique – ainsi que sur l’extension de notre démarche écoresponsable à notre politique d’achats et à notre activité évènementielle », précise Sébastien Thierry.
Enfin, l’agence s’est dotée d’une charte des écogestes, adoptée lors de son assemblée générale du 12 décembre 2019, qui fournit à ses collaborateurs un cadre et des recommandations.
Toutes les actualités