Présentez-nous votre expérience de mobilité en quelques mots.
Sovan, 17 ans : je suis parti quatre semaines à Cordoue, en Andalousie, de mi-juin à mi-juillet, dans une exploitation de cultures céréalières qui comptaient également des oliviers et des amandiers. J’ai choisi l’Espagne car j’aime la langue espagnole et mon enseignante dans cette matière m’a aidé dans mes recherches d’une structure susceptible de m’accueillir. C’est elle aussi qui m’a permis de trouver mon hébergement.
Valentine, 16 ans : j’ai eu la chance immense de réaliser mon stage dans les Cyclades (Grèce), sur l’île de Sifnos, dans une ferme qui produisait des fruits et des légumes, et qui faisait également de l’élevage. Ma recherche de stage et d’hébergement s’est faite en autonomie complète. J’ai envoyé pas moins de 250 candidatures pour mon stage, que je voulais axer sur la ferme ou la viticulture ! J’ai trouvé beaucoup plus facilement un hébergement, à dix minutes de mon lieu de stage.
Emma, 17 ans : mon stage s’est déroulé durant quatre semaines à Limassol, à Chypre, dans une exploitation qui comportait notamment des plantations de maïs. J’étais hébergée dans une résidence, avec d’autres jeunes internationaux. Compte tenu des très fortes chaleurs, le travail n’était possible que le matin et les après-midis étaient consacrés soit à des visites d’autres exploitations, soit à du temps libre pour explorer la région.
Que diriez-vous que cette expérience vous a apporté, sur le plan personnel et au regard de votre formation ?
Sovan : cette expérience m’a été très bénéfique ! J’ai appris à me débrouiller seul. J’ai réussi à m’immerger durant tout un mois dans un milieu inconnu. J’ai aussi amélioré mon niveau d’espagnol. Concernant ma formation, j’ai appris la culture des oliviers, en utilisant des machines et des techniques particulières. J’ai pu observer, avec un grand intérêt pour la suite de mes études, l’impact du manque d’eau dans cette région très aride et les solutions mises en place à différents niveaux : présence de puits, régulation stricte ou encore des techniques de taille et de travail du sol pour limiter l’évaporation. J’ai aussi constaté les effets à long terme des produits phytosanitaires sur la vie des sols – des usages que je ne souhaite pas forcément reproduire.
Valentine : j’ai bien sûr acquis une meilleure confiance en moi, davantage d’autonomie et un bon niveau d’anglais ! Sur le plan professionnel, durant ces trois semaines, j’ai pu découvrir la permaculture, dans la mesure où mes maîtres de stage étaient des permaculteurs. J’ai appris comment cultiver quand la pluie est rare et que l’eau manque. C’était très enrichissant pour ma formation. Autre aspect que j’ai beaucoup apprécié : la découverte de graines ancestrales, qui sont encore cultivées sur cette île des Cyclades.
Emma : j’étais en attente de multiples découvertes agronomiques, mais le travail à la ferme a été limité par les températures très élevées. En revanche, j’ai beaucoup progressé en anglais et j’ai vraiment eu la sensation de sortir de ma zone de confort. C’était la première fois que je partais seule à l’étranger.
Quel est votre meilleur souvenir ?
Sovan : je me suis rendu durant un week-end chez une camarade qui faisait son stage dans un château viticole exploité en famille. Dans son village était organisée une fête autour du vin, à laquelle nous avons assisté. J’ai beaucoup aimé cette ambiance conviviale.
Valentine : de manière générale, j’ai bénéficié durant mon stage d’un accueil très chaleureux qui m’a marquée. Ma famille m’a rendu visite à Sifnos et je dois avouer que c’était l’un des temps forts de ma mobilité.
Emma : j’ai de nombreux bons souvenirs de mon stage à Chypre, mais si je devais n’en citer qu’un seul, ce serait les matchs de foot de l’Euro que nous suivions avec les jeunes Italiens qui logeaient dans notre résidence. Des moments festifs et de partage !
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