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Témoignage

« Je n’aurais jamais imaginé devenir la deux millionième participante française »

Depuis 1987, deux millions d’apprenants ont bénéficié d’une mobilité Erasmus+ au départ de la France. Estelle Soupet, étudiante en BTS « commerce international », a été identifiée par l’Agence Erasmus+ France / Education Formation comme la deux millionième apprenante Erasmus+. Un rôle qu’elle prend très à cœur et qu’elle partage avec d’autres jeunes à travers sa mission d’Ambassadrice Erasmus+. Témoignage de cette étudiante Erasmus+.

Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez appris que vous étiez la deux millionième apprenante Erasmus+?

Ça a été une immense fierté et aussi une belle surprise. Quand je me suis lancée dans l’aventure Erasmus+, je n’aurais jamais imaginé devenir la deux millionième participante française. C’est symbolique, c’est comme si mon expérience représentait celle de toutes les personnes qui sont parties avant moi ou qui partiront après. Je trouve que ça donne encore plus de sens à mon stage Erasmus+ et à tout ce que j’ai vécu. J’ai vraiment l’impression de faire partie d’une grande famille d’apprenants européens !

Dans quel contexte avez-vous réalisé votre mobilité Erasmus+ ?

J’ai effectué ma mobilité dans le cadre de ma première année de BTS « commerce international » que je suis au Lycée Condorcet, à Bordeaux. Mon cursus prévoit un stage obligatoire de deux mois à l’étranger pour les étudiants de première année, pour leur permettre de comprendre les échanges internationaux et de pratiquer les langues. L’enseignant référent Erasmus+ au sein de mon établissement m’a encouragée à partir et m’a accompagnée dans les démarches. Son soutien, ainsi que la bourse Erasmus+, m’ont aidée à franchir le pas.

Racontez-nous votre mobilité Erasmus+.

Je suis partie en stage deux mois en Espagne, à Alicante, au sein d’une entreprise spécialisée dans la sécurité privée. Mes missions consistaient à chercher de nouveaux marchés, à suivre les contacts clients, ou encore à préparer les documents liés aux importations. Tous les matins, je répondais aux mails des clients et aux sollicitations pour les devis.

Même si je suis des cours d’espagnol dans mon cursus, je parle mieux anglais. Aussi, au début de mon stage, je parlais en anglais lorsque je n’arrivais pas à me faire comprendre de mes collègues. J’avais aussi l’impression qu’ils parlaient très vite et que je n’allais pas m’en sortir. Et puis, petit à petit, c’est venu et j’ai intégré le vocabulaire technique du métier à force de le répéter.

Pour trouver mon logement, je suis passée par une plateforme de location de vacances de particulier à particulier, car je souhaitais être proche de mon lieu de travail. J’y ai trouvé un grand appartement en colocation assez sympa. J’avais ma propre chambre et la cuisine était partagée. Je ne connaissais pas mes colocataires qui changeaient régulièrement et qui venaient d’un peu partout. L’ambiance était multiculturelle : on mangeait différemment, à des heures différentes… Ça m’a ouvert l’esprit.

Certaines de mes copines sont venues me voir à Alicante : nous avons profité de la plage, des soirées étudiantes et des activités culturelles. Le week-end, je partais souvent à Valence, qui est une ville plus grande et qui n’est qu’à deux heures de train d’Alicante.

Quel est votre meilleur souvenir de mobilité ?

A la fin de mon stage, mon entreprise a organisé un dîner dans un très beau restaurant avec tous les collègues. C’était un moment de partage convivial, un moment vraiment humain qui restera dans ma mémoire. Ils ont tous été très accueillants avec moi.

Quelles sont, selon vous, les plus-values de votre mobilité, d’un point de vue personnel et professionnel ?

Avec Erasmus+, on part pour apprendre, pour vivre une expérience différente, pour découvrir un autre pays. Aussi, avant de partir, je doutais, je me posais beaucoup de questions : « est-ce que je vais réussir à parler espagnol ? serai-je assez compétente pour mener les missions qui me seront confiées ? Est-ce que je vais me plaire là-bas ? ». J’ai finalement réussi et j’en suis fière. Ça me donne confiance pour vivre de nouvelles expériences à l’étranger et ça me conforte également dans mon choix d’études et de métier.

En plus des compétences assez concrètes en langues ou en commerce international, j’ai aussi développé ce que l’on appelle les « soft skills » qui sont assez recherchées, comme l’adaptabilité, la communication, ou l’ouverture interculturelle. C’est un vrai plus pour mon CV.

Sur le plan personnel, j’ai pris confiance en moi, je suis plus autonome et j’ai gagné en maturité. J’ai réussi à me débrouiller seule, sans mes parents pour m’aider. J’ai dû gérer mon budget, aller faire mes courses. À mon retour, mes parents m’ont trouvée plus confiante, responsable et ouverte aux autres, avec une meilleure aisance à l’oral. Je sais qu’ils ont vu un avant et un après.

Vous êtes également Ambassadrice Erasmus+. Que signifie pour vous cet engagement ? Et quels conseils donnez-vous aux autres jeunes sur Erasmus+?

Je dirais qu’être Ambassadrice Erasmus+, c’est avant tout partager mon expérience, montrer que partir à l’étranger, c’est possible pour chacun, quel que soit son parcours. Beaucoup de jeunes n’osent pas par partir par peur de la langue ou des démarches administratives, ou encore par manque de confiance en eux. A travers mon histoire, je veux montrer que c’est faisable et que ça en vaut vraiment la peine. Cette aventure apporte tellement de choses, elle marque pour la vie !

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