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Témoignage

« J’ai choisi de devenir Ambassadrice Erasmus+ pour encourager les personnes qui, comme moi avant, pensent ne pas pouvoir partir à l’étranger »

Margot Coelho et Sheraida Kwadjanie, 17 et 22 ans, suivent toutes les deux des formations par voie d’apprentissage. Après avoir expérimenté une mobilité à l’international, elles ont fait le choix de devenir Ambassadrices Erasmus+ pour l’année 2024/2025. Rencontre.

Dans quel contexte avez-vous réalisé votre mobilité Erasmus+ ?

Sheraida Kwadjanie : Je suis partie dans le cadre de ma 1ère année de BTS tourisme, que je réalisais en alternance au sein du CFA Education nationale de Guyane. Toute la promotion est partie pour deux semaines fin mai 2024, sur l’île de Rhodes, en Grèce, où nous avons été accueillis dans différentes entreprises. Personnellement, j’étais dans un magasin de souvenirs. J’y ai accueilli les clients et répondu à leurs questions, ce qui m’a permis d’améliorer mon aisance relationnelle et mon anglais. Et c’était la première fois que je prenais l’avion et venais sur le sol européen !

Margot Coelho : Je suis partie trois semaines en Estonie, dans une ferme laitière, dans le cadre de mon Bac Pro Conduite et gestion de l’entreprise agricole (CGEA), que je prépare à la MFR de Pouilly-en-Auxois, située en Côte-d’Or. Cela fait partie de notre cursus scolaire et nous apporte quelques points au bac ! Nous étions quatre à partir en Estonie, dix en Italie et quatre en Belgique. J’ai choisi l’Estonie car c’est super intéressant de partir loin de chez soi. Et prendre l’avion, ce n’est pas donné à tout le monde. C’était une grande première pour moi !

Comment s’est passée votre mobilité Erasmus+ ?

S.K. : Très bien ! Nous étions hébergés dans des appartements : un pour les filles et un autre pour les garçons. Une professeure d’anglais nous a accompagnés. Pendant les week-ends, nous avons pu visiter des musées, un château ou encore tester des activités, comme le parc aquatique où deux de nos camarades effectuaient leur stage.

M.C. : La ferme laitière dans laquelle j’ai été accueillie avec mon binôme comprend six salariés. Nous étions logés dans l’internat d’un lycée, avec des Estoniens, mais aussi avec des Norvégiens et des Belges, en mobilité Erasmus+ comme nous. Nos horaires de travail étaient variés pour nous permettre de tout voir. J’ai pu constater qu’une grande partie des activités est robotisée ! Nous avons communiqué en anglais, en nous aidant de Google Trad, et on s’apprenait chaque jour un mot ou une phrase dans la langue de l’autre. Deux professeurs nous ont accompagnés les trois premiers jours, puis ils nous ont confiés à une référente sur place. Elle parlait très bien français et nous a fait faire des visites et des activités sur notre temps libre. Comme nous sommes partis au mois de mars, nous avons vécu toutes les météos : la neige, le soleil et la pluie !

Quelles sont, selon vous, les plus-values de votre mobilité ?

S.K. : Je dirais qu’elle m’a donné envie de partir à l’étranger, alors que je pensais que j’en étais incapable ! J’ai pu constater que c’était facile. Tout le monde a été très accueillant. C’est vraiment une super expérience et on gagne des compétences, notamment concernant le relationnel.

M.C. : Cette expérience m’a confirmé que je veux vraiment travailler dans l’agriculture, auprès des animaux. Sur le plan personnel, je n’avais jamais quitté mes parents, donc j’avais beaucoup d’appréhension. Mais au final, j’ai envie de repartir. C’est passé super vite ! J’avais peur de la barrière de la langue, mais je me suis rendue compte qu’on sait mieux parler anglais que ce que l’on pense. Et puis d’ordinaire, je suis une personne très réservée qui n’aime pas communiquer avec les gens. Là, j’ai adoré !

Quel est votre meilleur souvenir ?

S.K. : Je dirais la plage, parce que chez moi, on n’est pas habitués. Et puis la découverte de l’île et les hôtels quatre étoiles : c’était vraiment magnifique !

M.C. : J’en ai pleins ! Nous avons découvert que les Norvégiens savent très bien faire la fête. Et puis j’avais des patrons très accessibles, très conviviaux, qui donnaient envie de travailler. Quand il a neigé, on a fait une bataille de boules de neige. Le tout dernier souvenir, avant de rentrer : notre avion n’a jamais pu décoller… le moteur a lâché au bout de 100 mètres parcourus sur la piste de décollage. Nous sommes restés une nuit de plus en Estonie.

Vous êtes devenues Ambassadrices Erasmus+. Que signifie pour vous cet engagement ? Et quels conseils allez-vous donner aux autres jeunes qui ne se sont pas encore lancés dans l’aventure Erasmus+ ?

S.K. : J’ai choisi de devenir Ambassadrice Erasmus+ pour encourager les personnes qui, comme moi avant, pensent ne pas pouvoir partir à l’étranger. Je sais qu’il y en a beaucoup, surtout en Guyane. Je vais leur dire que c’est très instructif et je vais leur conseiller de tenter l’expérience sans se faire de souci. Je vais insister sur le côté positif et les rassurer en leur précisant que c’est très encadré ! 

M.C. : On me l’a proposé et j’ai trouvé important de partager mon expérience. A l’occasion des #ErasmusDays, je suis intervenue à Besançon pour expliquer mon parcours. J’ai conseillé aux jeunes de profiter d’une telle opportunité, car ils ne savent pas si elle pourra se représenter. Et de ne pas avoir peur : cela permet de découvrir les gens autrement qu’à l’école !

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