Titre du projet : Euromobilité des MFR angevines Porteur de projet : Fédération des œuvres laïques d’Indre-et-Loire Secteur : enseignement et formation professionnels Action : mobilité Durée du projet : 12 mois (du 01/07/2019 au 30/06/2021) Subventions Erasmus+ : 154 854 € Pays partenaires : Allemagne, Irlande, Malte, Suède Fiche du projet sur la plateforme européenne |
Cinq Maisons familiales rurales (MFR) angevines se sont regroupées au sein d’un consortium Erasmus+ porté par la fédération départementale, afin d’offrir à des jeunes – essentiellement originaires de milieux ruraux – l’opportunité d’un stage à l’étranger. Leur ambition ? Développer l’ouverture d’esprit de ces apprenants éloignés de la mobilité et leur donner la conscience de leur identité européenne, tout en renforçant leur autonomie, en développant leur adaptabilité et en les initiant à de nouveaux savoir-faire techniques. En somme, les pourvoir de tous les atouts nécessaires à une insertion professionnelle réussie.
Une centaine d’apprenants en CAP ou Bac Pro des secteurs service à la personne et au territoire, vente, agriculture et aménagement paysager, se sont envolés vers l’Allemagne, l’Irlande, Malte ou la Suède. Âgés de 15 à 19 ans, ils y ont effectué un stage d’une durée de deux à trois semaines.
Avant leur départ, les équipes pédagogiques de chaque MFR se sont mobilisées pour les préparer : apprentissage du vocabulaire professionnel en anglais, travail sur l’équilibre alimentaire, la gestion du budget et l’usage des transports en commun… Les participants ont par ailleurs réalisé un « plan d’étude », pour lequel ils ont réuni des informations sur leur pays d’accueil et interrogé leur entourage sur leurs expériences de voyages. Grâce à un partenariat avec la Maison de l’Europe, ils ont également pu entendre le témoignage de jeunes volontaires européens.
Vivre une expérience en entreprise dans un autre pays a permis à ces apprenants d’effacer certaines représentations erronées qu’ils se faisaient de leurs voisins européens et de faire tomber les barrières. Certains sont d’ailleurs retournés en vacances dans leurs pays d’accueil en compagnie de leur famille ou de leurs amis, tandis que d’autres sont partis vivre quelques mois à l’étranger, dans le cadre d’un travail au pair par exemple. Outre l’ouverture d’esprit, les apprenants bénéficiaires ont fait preuve à leur retour de mobilité de plus d’autonomie et d’assurance au sein de leur entreprise française.
Un impact positif qui a incité à élargir le consortium qui compte désormais 10 MFR et qui va prochainement en accueillir de nouvelles. Ce sont environ 200 mobilités de jeunes et de personnels qui sont organisées chaque année et, depuis 2021, de plus en plus d’établissements intègrent l’unité facultative de mobilité à leurs enseignements.
TÉMOIGNAGES
Tous les projets« Pour nos jeunes, l’idée de participer à une mobilité est souvent source de stress au départ, mais une fois sur place, ils se révèlent et montrent tout leur potentiel. Cela donne lieu à de très belles expériences. J’ai par exemple le souvenir d’un garçon atteint d’un trouble du spectre autistique qui a effectué un stage dans une boutique caritative. Malgré les difficultés liées à son handicap, ses responsables nous ont dit, à la fin de l’expérience, qu’il était le meilleur stagiaire qu’ils n’avaient jamais eu ! Ce n’est pas le seul exemple de ce type. La mobilité donne lieu à de belles histoires de vie ! »
Lorène Cala, animatrice départementale à la Fédération des Maisons familiales rurales de Maine-et-Loire