Titre du projet : / Nom du porteur de projet : Établissement public local d’enseignement et de formation professionnelle agricole (EPLEFPA) du Tarn Secteur : enseignement supérieur Action : mobilité internationale de crédits Durée du projet : 36 mois (du 01/08/2020 au 31/07/2023) Subventions Erasmus + : 62 370 € Pays partenaire : Canada Fiche projet sur la plateforme européenne |
Partenaires de longue date, le Lycée agricole Fonlabour d’Albi et le Cégep (Collège d’Enseignement Général Et Professionnel) de Saint-Jean-sur-Richelieu au Québec organisent, depuis 10 ans, des voyages d’études, des stages et des échanges de personnels entre leurs deux pays. Grâce au projet Erasmus +, ils renforcent leurs liens et se fixent pour objectif d’intégrer pleinement une expérience canadienne aux études des étudiants français… et réciproquement. Entre 2022 et 2023, six lycéens albigeois préparant un BTS Analyse et Conduite de la Stratégie des Entreprises agricoles (ACSE) auront l’opportunité d’effectuer leur stage principal obligatoire au Canada, et quatre autres viendront étudier six mois au Cégep pour obtenir, en plus de leur diplôme français, le diplôme canadien (diplôme d’études collégiales – DEC). En parallèle, quatre étudiants québécois seront accueillis à Albi.
Cette démarche ambitieuse repose sur des échanges de personnels. Une enseignante québécoise a traversé l’Atlantique, dès 2019, pour commencer l’élaboration du projet, décortiquant les modules et référentiels de formation avec l’équipe pédagogique du Lycée Fonlabour. Elle s’est également formée à la comptabilité agricole française : une compétence essentielle pour être en mesure de valider le stage effectué en France par ses élèves. A partir d’avril 2021, deux professeurs de chaque établissement iront, chaque année, à la rencontre de leurs collègues pour donner des cours ou se former, et assurer le suivi du projet.
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« Une expérience au Québec permet à nos élèves d’acquérir des compétences transversales et techniques, et de prendre conscience des différences entre nos deux pays dans la manière d’appréhender certaines pratiques, comme par exemple l’agroécologie, les techniques culturales ou les techniques d’élevage. C’est un atout pour leur insertion, notamment pour ceux qui aimeraient travailler au Canada. Les diplômés français y sont très appréciés ! Tous ceux qui ont eu l’occasion de partir jusqu’à présent ont ainsi pu prendre conscience de leur valeur. Ils ont gagné en confiance et sont rentrés enthousiastes. »
Vincent Rousval, enseignant d’économie, chargé de mission « coopération internationale » au Lycée Fonlabour d’Albi