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Projet Erasmus+

Un stage en Europe pour prendre confiance en soi

Titre du projet : Mobilité et Ouverture Vers l’Europe 4 (MOVE 4)
Porteur de projet : GIP FCIP (Groupement d’intérêt public formation continue et insertion professionnelle) de l’académie d’Aix-Marseille
Secteur : enseignement et formation professionnels
Action : mobilité
Durée du projet : 24 mois (du 01/09/2020 au 31/08/2022)
Subventions Erasmus+ : 258 369 €
Pays partenaires : Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Malte, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Slovénie, Suède
Fiche du projet sur la plateforme européenne
Un stage en Europe pour prendre confiance en soi

Une approche collective

Valoriser les filières professionnelles et lutter contre le décrochage scolaire, tout en contribuant au développement de la citoyenneté européenne. Tels étaient les objectifs du projet Erasmus+ MOVE 4, qui s’inscrit dans la stratégie internationale de la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur. Dans la mouvance de trois précédentes éditions, la démarche a mobilisé 24 lycées professionnels de l’académie de Nice rassemblés au sein d’un consortium, afin de faire bénéficier leurs élèves de l’opportunité d’un stage à l’étranger. Une approche collective qui, grâce à un portage des volets administratifs et financiers du projet par le GIP-FCIP de l’académie d’Aix-Marseille, visait à simplifier la démarche d’ouverture européenne des établissements.

226 départs vers 16 pays européens

Malgré les restrictions liées à la pandémie, 226 jeunes ont pu s’envoler vers 16 pays européens lors de l’année scolaire 2021-2022. Ils y ont effectué un stage d’une durée moyenne de quatre semaines dans des secteurs variés : coiffure, artisanat d’art, assurances, hôtellerie-restauration… L’occasion pour eux de développer leurs compétences personnelles, interpersonnelles, transversales et professionnelles. Afin de tirer le meilleur parti de l’expérience, le consortium a travaillé en partenariat avec l’association Eurocircle, qui a assuré une préparation des jeunes avant leur départ, et les a aidés à formaliser leurs acquis à leur retour. En mai 2022, chaque participant a reçu, à l’occasion d’un événement de valorisation, un Europass mobilité qui certifie les compétences acquises lors de leur mobilité.

La mobilité, vecteur de réussite

Les données recueillies par le consortium démontrent sans ambiguïté que la mobilité est un atout pour la réussite. Ainsi, 83 % des bénéficiaires ont obtenu leur baccalauréat, contre 73 % de ceux qui ne sont pas partis. 68 % ont par ailleurs poursuivi leurs études, alors qu’ils ne sont que 49 % à continuer après le bac parmi leurs camarades qui n’ont pas réalisé de mobilité. Convaincue des vertus de ce projet, la région académique poursuit sur cette lancée. Le consortium MOVE 4 a récemment fusionné avec RAMSES II, consortium analogue qui regroupait des lycées professionnels de l’académie d’Aix-Marseille. Aujourd’hui, près de 70 établissements sont rassemblés au sein d’un grand consortium régional : HERMES (Horizons européens de la région académique, mobilités, échanges et stages). Dans ce cadre, 1 043 départs d’élèves sont prévus pour l’année scolaire 2023-2024, ainsi que des mobilités d’observation pour les enseignants.

TÉMOIGNAGES

« Notre meilleure récompense c’est l’événement de valorisation, avec la remise des Europass. Les élèves sont fiers d’être mis en avant et nombre d’entre eux remercient leurs professeurs. C’est un moment magique ! Quand on sait que l’enseignement professionnel souffre encore d’un problème d’image, cela fait du bien de voir à quel point ce projet redynamise ces jeunes et contribue à leur redonner une bonne estime d’eux-mêmes. »

Marilyne Rios, responsable du pôle mobilité, insertion professionnelle et lutte contre le décrochage scolaire au GIP-FCIP de l’académie d’Aix-Marseille

« Grâce à cette expérience, les élèves développent une véritable ouverture à l’autre. Les clichés qu’ils pouvaient avoir sur leurs voisins européens tombent. D’un point de vue professionnel, ils découvrent de nouvelles manières de faire et d’autres réglementations, ce qui élargit leurs horizons. »

Elsa Basso-Fretel, chargée de mission enseignement professionnel et supérieur à la DRAREIC (Délégation de région académique aux relations européennes, internationales et à la coopération) pour la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur
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