| Titre du projet : / Nom du porteur de projet : École nationale supérieure d’Architecture de Paris-La Villette (ENSAPLV) (Île-de-France) Secteur : enseignement supérieur Action : projet de mobilité internationale Durée du projet : 36 mois (du 01/08/2023 au 31/07/2026) Subventions Erasmus+ : 811 572 € Pays partenaire : Côte d’Ivoire, Inde, Japon, Mongolie, Sénégal, Venezuela Fiche du projet sur la plateforme européenne |
Grâce à de solides partenariats, l’École nationale supérieure d’Architecture de Paris-La Villette travaille avec des homologues dans six pays de trois régions du monde.
L’ouverture à l’international est intégrée au projet pédagogique de l’École nationale supérieure d’Architecture de Paris-La Villette (ENSAPLV) depuis de nombreuses années. En 2023, l’établissement a initié un projet Erasmus+ dit « de mobilité internationale », qui permet des échanges avec des structures de pays hors Union européenne. L’initiative est née de précédentes coopérations en matière d’architecture et d’urbanisme entre l’école et dix établissements d’Asie, d’Afrique subsaharienne et d’Amérique latine.
Le projet met en œuvre des activités pédagogiques conjointes qui font vivre ces coopérations et répondent à la stratégie internationale de chacun des établissements partenaires. Des échanges d’étudiants et d’enseignants sont organisés, ainsi que des ateliers pédagogiques entre établissements accueillant des étudiants internationaux. L’inclusion est, par ailleurs, au cœur des préoccupations des différentes structures. Le programme Erasmus+ permet ainsi à des étudiants ayant moins d’opportunités de bénéficier d’une mobilité à l’étranger qui n’aurait pas été envisageable autrement.

Grâce au projet, l’ENSAPLV envoie et reçoit des participants vers et en provenance de ses dix structures partenaires. Elle a déjà accueilli une vingtaine d’étudiants internationaux pour une année complète d’études, tandis que certains de ses étudiants de première année de Master ont passé deux semestres au Japon. Ses personnels (enseignants et équipes administratives) bénéficient également de mobilités d’enseignement ou de formation.
Depuis septembre 2023, trois ateliers internationaux organisés dans le cadre du cursus proposé ont été menés avec les partenaires locaux en Asie, Amérique Latine et Afrique subsaharienne. Plus de 150 étudiants, français et internationaux, y ont participé. Au cours de l’atelier organisé au Sénégal avec les établissements partenaires africains, les étudiants se sont exercés à concevoir un bâtiment scolaire, en s’appuyant notamment sur des analyses de terrain. Au Venezuela, un atelier a été organisé avec le soutien de l’Ambassade de France autour des quartiers autoproduits[1]. Il portait sur leur rapport compliqué à l’eau : un difficile accès à l’eau potable et des inondations régulières.
De telles coopérations offrent l’opportunité de bénéficier des compétences de chacune des parties prenantes :
TÉMOIGNAGES
« Le projet Erasmus+ de mobilité internationale permet à l’école de développer des actions qui ne seraient pas réalisables autrement, mais aussi d’accroître son rayonnement à l’international. Les échanges profitent à tous : aux étudiants entrants et sortants, dont la plupart n’aurait pas pu vivre cette expérience d’études à l’étranger sans ce soutien financier, aux étudiants des établissements lorsque les enseignants interviennent dans leurs cours, mais aussi aux personnels – enseignants comme administratifs – grâce au partage de bonnes pratiques et à la richesse des expertises de chacun. De façon plus personnelle, ma mission au Japon a été une précieuse opportunité, aussi bien sur le plan des compétences acquises que des enseignements humains. »
Justine Simonot, responsable des relations internationales, ENSAPLV
« Ce que j’apprends dans cette coopération, c’est la force de la société civile à produire de l’architecture et de la ville. Une force qui interroge sans cesse la posture et les outils de l’architecte pour participer à cet urbanisme d’accompagnement. Depuis la fin des dictatures, l’Amérique du Sud offre des expériences démocratiques portées par une société civile, soucieuse des valeurs de citoyenneté et des droits humains. Dès 2013, des crises multiples au Venezuela ont induit une crise des institutions publiques. Notre coopération participe d’une solidarité universitaire et citoyenne internationale. »
Claudio Secci, architecte, PhD, maître de conférences et porteur de la coopération
[1] Terme employé pour désigner les bidonvilles
Enseignement supérieurMobilitésCitoyenneté / Culture / PatrimoineCompétences / EmployabilitéInclusion / Publics en difficultés