Co-publié avec Régions de France et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, l’Atlas territorial de la mobilité européenne et internationale dresse un panorama exhaustif de la mobilité internationale des étudiants chercheurs, personnels de l’enseignement supérieur et élèves de la formation professionnelle français, ou accueillis en France. En plus de consolider des données nationales, le document offre un focus sur chacune des 18 régions métropolitaines et d’Outre-Mer.
En 2016-2017, la France demeure le 6ème pays d’origine des étudiants en mobilité diplômante à l’étranger derrière la Chine, l’Inde, l’Allemagne, la Corée du Sud et le Vietnam. Le nombre d’étudiants français en mobilité internationale est estimé à 89 400, un effectif en hausse de 16.6 % par rapport à 2012-2013.
Les principales destinations des étudiants français à l’étranger sont le Canada, le Royaume-Uni, la Belgique, la Suisse et l’Allemagne. Ces cinq destinations concentrent à elles-seules près des deux tiers des étudiants français en mobilité diplômante à l’étranger en 2016-2017.
Le nombre annuel d’étudiants français en mobilité d’études ou de stage est passé de 41 200 en 2015 à près de 50 000 en 2019.
Près d’un étudiant français sur deux en mobilité sortante bénéficie d’un financement Erasmus + (49 % sur l’année 2016-2017).
Les régions Sud-PACA et Bourgogne-Franche-Comté sont les territoires les plus dynamiques en termes de mobilité sortante avec des hausses respectives de + 50 % et + 34 % de leur nombre d’étudiants sortants depuis 2015.
Avec un flux déjà très élevé, le territoire Auvergne-Rhône-Alpes enregistre également une évolution au-dessus de la moyenne française avec + 29 % de son nombre d’étudiants sortants.
Bien que les effectifs soient faibles, les dynamiques sont également très élevées dans les territoires d’Outre-Mer. Depuis 2015, la Guadeloupe et la Réunion ont respectivement multiplié par 2,5 et 2 leur nombre d’étudiants en mobilité sortante.
Les territoires les plus dynamiques en termes de mobilité sortante dans le secteur de l’enseignement et de la formation professionnelles sont l’Ile-de-France (20 % des départs), la Nouvelle-Aquitaine (12 % des départs) et Auvergne-Rhône-Alpes (13 % des départs).
Et ce sont les régions Sud-PACA (+ 92 %), Occitanie (+ 70 %), Hauts-de-France (+ 56 %), Normandie (+ 49 %) et Bourgogne-Franche-Comté (+ 43 %) qui enregistrent les plus fortes croissances de mobilité sortante dans le secteur de l’enseignement et de la formation professionnelles.
Concernant les mobilités entrantes, le secteur de l’enseignement et de la formation professionnels ne suit pas du tout la répartition démographique française. Les premières régions d’accueil sont l’Occitanie, la Nouvelle-Aquitaine et Sud-PACA avec respectivement 19 %, 17 % et 15 % des arrivées.
Le nombre d’étudiants étrangers en mobilité internationale en France a progressé de + 19 % entre 2013 et 2018 pour atteindre 284 000 étudiants en 2018-2019.
Concernant leur répartition sur le territoire français, l’Ile-de-France accueille en 2018-2019 plus d’un tiers des étudiants en mobilité internationale, en particulier à Paris qui concentre un étudiant mobile sur cinq.
La part des étudiants en mobilité internationale dans l’ensemble de la population étudiante est élevée en Ile-de-France (13.7 %), dans le Grand Est (12.2 %) et en Auvergne-Rhône-Alpes (11.6 %).
Entre 2013 et 2018, une forte hausse des inscriptions des étudiants en mobilité internationale est observée en Hauts-de-France, en Centre-Val de Loire et dans le Grand Est.
