Titre du projet : Musiques migratoires Nom du porteur de projet : Musiques de Nuit Diffusion Association (Rocher de Palmer) Action : partenariat Secteur : enseignement scolaire Durée du projet : 24 mois Partenaires : en France : INSUP Formation, le LABA, la commune de Bègles en Belgique : Ecole Fondamentale de l’Athénée Royal Bruxelles 2, le Centre Culturel Bruxelles Nord – Maison de la création en Grèce : Synkoino Coop, Kinonikes Sineteristikes Drastiriotites Efpathon Omadon |
Porté par le Rocher de Palmer, le projet « Musiques migratoires » vise à promouvoir la langue maternelle des élèves allophones de l’élémentaire (6-10 ans) en s’appuyant sur les chants, comptines et berceuses de leurs pays d’origine. Il a rassemblé des collectivités territoriales, des écoles, des professionnels de l’insertion sociale et des opérateurs culturels de trois pays : la France, la Belgique et la Grèce.
Des enseignants et des artistes ont ainsi développé un programme pédagogique en associant des élèves allophones et leurs parents, des auteurs et des musiciens, mais aussi l’ensemble des élèves des classes impliquées dans le projet. Ce programme permet de découvrir les chansons enfantines des pays dont sont issus les élèves allophones impliqués.
Un kit pédagogique a vu le jour. Il est composé de :
La stratégie de dissémination a permis aux outils réalisés d’être diffusés et utilisés par plus de 6 000 professionnels de l’éducation, qui ont ainsi pu améliorer l’accueil et l’intégration de leurs élèves allophones et de leurs familles.
Le projet a reçu le label « Année européenne du patrimoine culturel 2018 » délivré par la Commission européenne et en 2019, c’est l’Agence Erasmus+ France qui lui a décerné le label « bonne pratique ».
TEMOIGNAGE
Tous les résultats de projets« Les enfants à leur arrivée, passent par une phase de silence et d’observation, qui dure plus ou moins longtemps. Leurs parents ont encore plus de mal à franchir le pas. Ce projet leur a permis d’apprivoiser l’école, car ils se sont sentis reconnus dans leur culture, et, pour une fois, c’est eux qui apportaient quelque chose à l’école »
Une enseignante impliquée dans le projet