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Projet Erasmus+

La réinsertion des détenus et la création vidéo

Titre du projet : « Mémoires vives »
Nom du porteur de projet : Lieux Fictifs
Durée du projet : 24 mois (septembre 2014 – août 2016)
Subventions européennes : 292000 euros
Partenaires : Espagne (Transformas, Institut de Museus de Reus), France (Lieux fictifs, Institut national de l’audiovisuel), Italie (Coopérative e.s.t.i.a, Fo dazione Cineteca Italiana), Norvège (Westerdals School of Arts), Slovaquie (PhotoArt Centrum)

bonne pratique

1 185 artistes, chercheurs, archivistes, détenus, étudiants, demandeurs d’emploi, séniors, personnes en réinsertion ont participé aux ateliers de création du projet Mémoires vives. L’objectif des huit structures européennes partenaires ? Favoriser l’échange entre apprenants détenus et apprenants libres pour développer chez les apprenants détenus l’estime de soi et les réconcilier avec le monde extérieur.

La création comme processus éducatif

Le projet implique notamment trois structures européennes détentrices d’archives et quatre associations
artistiques menant des projets d’éducation non formelle.

Les images d’archives ont été détournées de leur rôle de témoin pour servir de support à des activités créatives. « L’archive est au centre du processus. Elle constitue une matière à rencontres qui a permis peu à peu de créer des récits dans chaque pays participant, de façonner de nouvelles capacités d’expression, d’émanciper la matière et les personnes », explique Leïla Delannoy, chargée de coopération européenne au sein de Lieux Fictifs.
Dans chaque pays, les artistes ont lancé des expérimentations au travers d’ateliers pluridisciplinaires et identifié de nouvelles formes d’apprentissage autour de l’image et de la création.

« Ces ateliers ont aidé à développer des pédagogies nouvelles pour l’apprentissage de tous, tout au long de la vie », témoigne Leïla Delannoy.

Une méthodologie clef en main

Deux modules de formation (l’un s’appuyant sur le rapport entre le cinéma et les archives, l’autre sur le rapport entre le théâtre et les archives) ont été conçus. En ligne sur www.inlivingmemory.eu/trainings, ils s’adressent à tous les professionnels impliqués dans l’accompagnement et l’insertion d’adultes e adolescents en difficulté ; ils fournissent les méthodologies et processus d’évaluation créés par le projet.
Les résultats du projet ont été présentés publiquement dans tous les pays partenaires comme lors de l’Exposition universelle de 2015 qui s’est tenue à Milan. Les œuvres vidéo créées par les apprenants lors des ateliers y ont été projetées et la méthode de formation développée par le projet a été exposée lors d’une conférence. Toutes les productions sont accessibles sur le site Internet du projet et peuvent être transférées à d’autres types de publics en difficulté d’insertion : demandeurs d’emploi, personnes sans qualification, migrants…

Durant deux ans, alors que j’étais en semiliberté puis en liberté conditionnelle, j’ai participé à la réalisation de courts-métrages au sein de Lieux Fictifs, avec d’autres personnes, des artistes et des animateurs, venant de France, de Slovénie et de Norvège. En parallèle, je me formais comme technicien audiovisuel et comédien. Grâce à ce projet, je me suis constitué un réseau professionnel. J’ai gagné une ouverture d’esprit, une pensée critique et constructive. J’ose me remettre en question. Rien n’est figé : on apprend toujours quand chacun se prête au jeu, en toute sincérité. J’ai changé mon rapport aux autres et aux institutions grâce à ce processus créatif qui mêlait différentes cultures et pays.

Christophe Becker, 37 ans, ancien détenu devenu technicien audiovisuel

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