| Titre du projet : Echanges, Savoir-Faire, Culture et Apprentissage des Langues en Europe (ESCALE) Nom du porteur de projet : Région Grand Est Action : mobilité Secteur : enseignement et formation professionnels Durée du projet : 24 mois (du 01/09/2017 au 29/02/2019) Partenaires : Allemagne, Autriche, Croatie, Danemark, Espagne, Finlande, Hongrie, Italie, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède Fiche du projet sur la plateforme européenne |  |
Quel que soit leur cursus, tous les jeunes doivent avoir accès à la mobilité, notamment les apprentis qui devraient pouvoir en bénéficier autant que les étudiants. Telle est l’idée qui a accompagné, en 2009, le lancement du projet Erasmus + ESCALE par l’ancienne Région Lorraine. Depuis, l’initiative a connu un vrai coup d’accélérateur, puisqu’elle a été élargie à toute la région Grand Est après la réforme territoriale. Ainsi, entre 2017 et 2019, 231 jeunes ont pu effectuer un stage ou une période de formation de 2 à 3 semaines dans près d’une douzaine de destinations européennes. Ils n’étaient qu’une cinquantaine par an auparavant.
La clé de ce succès ? Un travail de fond pour convaincre les centres de formation d’apprentis (CFA) de la plus-value d’une mobilité pour leurs jeunes, pour les accompagner sur le plan administratif et organisationnel, ou encore pour les aider à monter en compétences sur la mise en place de séjours européens. L’initiative a associé 18 organismes gestionnaires regroupant des CFA qui proposent des formations dans divers secteurs (agriculture, industrie, artisanat…). Un nombre en augmentation puisque qu’ils sont désormais une vingtaine d’organismes sur la programmation 2019-2021. L’édition 2019-2021 d’ESCALE prévoit, pour la première fois, l’organisation de séjours pour 7 formateurs, afin de leur donner tous les atouts pour remplir le rôle de référent mobilité.
TEMOIGNAGE
Formation professionnelleMobilitésApprentis / AlternanceCompétences / EmployabilitéEntreprise« Nous encourageons la mobilité des jeunes parce qu’elle favorise l’insertion sur le marché de l’emploi. Les études le montrent, et la pratique le confirme. Certains anciens apprentis vont même travailler à l’étranger par la suite, dans l’entreprise qui les a accueillis en stage ! Nous pouvons citer l’exemple d’un jeune qui s’est établi comme pâtissier au Pays de Galles. D’autres choisissent de s’investir dans la démarche pour faire bénéficier d’une expérience à l’international à leurs cadets, à l’image d’un ancien apprenti ESCALE qui est devenu référent mobilité dans un CFA du consortium. »
Julie Prouteau, chargée de mission « programmes européens sectoriels », à la Région Grand Est
