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Comment est calculé le montant de la bourse Erasmus + ?

Publié le 30 août 2023

Le saviez-vous ? C’est en 1988 que, pour la première fois, 3 244 jeunes européens ont pu étudier à l’étranger grâce à Erasmus. Au fil des décennies, le programme – qui s’est depuis élargi pour devenir Erasmus+ – n’a cessé de se développer. En effet, entre 2014 et 2020, 4,4 millions d’étudiants ont reçu un soutien pour leur mobilité ! Si vous envisagez de partir dans le cadre de vos études supérieures, vous avez certainement entendu parler des bourses Erasmus+. En revanche, vous ignorez peut-être qu’elles peuvent non seulement soutenir les études à l’étranger, mais également les stages. Et que des majorations sont prévues pour soutenir certains publics ou pour encourager les transports à faible impact carbone. Alors, quelles sont les conditions pour en bénéficier ? À combien s’élève le montant d’une bourse Erasmus + ? Comment est-elle calculée ? Décryptage.

Sommaire

  1. Quels montants de bourse Erasmus + pour quels pays ?
  2. Des compléments pour favoriser l’inclusion et la transition écologique
  3. Peut-on cumuler une bourse Erasmus+ avec d’autres aides ?
  4. Une bourse Erasmus+, pour qui ?
  5. En bref

Quels montants de bourse Erasmus + pour quels pays ?

«Le montant des bourses Erasmus+ est très variable », indique Mathilde Bégrand, responsable du pôle enseignement supérieur à l’Agence Erasmus+ France / Éducation Formation. « Le critère principal pour le déterminer, c’est le pays de destination. En effet, si vous partez à Berlin, vous n’aurez pas les mêmes besoins qu’à Bucarest ou Copenhague. C’est pourquoi la Commission européenne a classé les pays du programme  en plusieurs groupes, en fonction du niveau de vie sur place. Elle a défini des fourchettes de montants mensuels que les établissements doivent prendre en compte pour définir le niveau des bourses », explique-t-elle.

  • 1er Groupe : Pays où le coût de la vie est plus important (Danemark, Finlande, Irlande, Islande, Liechtenstein, Luxembourg, Norvège, Suède). 348 à 674€/mois pour les études ; 498 à 824€/mois pour les stages
  • 2ème Groupe / Pays où le coût de la vie est moyen (Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Espagne, France, Grèce, Italie, Malte, Pays-Bas, Portugal). 292 à 606€/mois pour les études ; 442 à 756€/mois pour les stages
  • 3ème Groupe : Pays où le coût de la vie est moins élevé (Bulgarie, Croatie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Macédoine du Nord, Pologne, République Tchèque, Roumanie, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Turquie). 225 à 550€ pour les études ; 375 à 750€/mois pour les stages.

Une exception cependant. Si vous venez d’un département ou d’une région française d’Outre-Mer (DROM) ou d’une Collectivité d’outre-mer (COM), il sera tenu compte de votre éloignement géographique, et le montant de votre bourse sera de 786€ par mois quelle que soit la destination. L’ensemble de ces montants s’appliquent pour les mobilités d’études. Si vous partez à l’étranger dans le cadre d’un stage, vous recevrez un complément de 150€ par mois. « Un choix opéré par l’Europe pour encourager le renforcement des compétences professionnelles et l’insertion sur le marché de l’emploi », souligne Mathilde Bégrand. Votre bourse ne sera pas perçu chaque mois. En effet, 80% du montant vous sera versé à votre arrivée et 20% à votre retour. 

À lire aussi : Quelles sont les bourses pour partir étudier à l’étranger ? 

Des compléments pour favoriser l’inclusion et la transition écologique

Sur la période 2021-2027, le programme Erasmus+ met l’accent sur plusieurs priorités qui sont aussi celles de l’Union européenne, notamment « l’inclusion et la diversité ». L’objectif ? « Rendre la mobilité internationale accessible au plus grand nombre, quelle que soit la situation financière et personnelle », commente Mathilde Bégrand. C’est pourquoi un complément forfaitaire de 250 euros par mois s’applique sur les bourses octroyées aux étudiants considérés comme ayant « moins d’opportunités ». Vous pourrez y prétendre notamment si vous êtes en situation de handicap ou souffrez d’une affection de longue durée. Mais aussi, si vous habitez dans une commune classée zone de revitalisation rurale (ZRR) ou dans un quartier prioritaire de la ville (QPV). Mais également si vous êtes boursier de l’enseignement supérieur sur critères sociaux échelons 6 et 7.

Autre priorité du programme : la transition écologique. « Si l’étudiant décide de se rendre dans son pays de destination par un moyen de transport à faible émission carbone, il recevra un complément de 50 euros« , indique Mathilde Bégrand. Vous serez éligible à ce complément de bourse si vous préférez par exemple le train, le covoiturage ou le bus à l’avion.

À lire aussi : Erasmus+ accompagne les personnes en situation de handicap ou souffrant d’une affection de longue durée (ALD)

Peut-on cumuler une bourse Erasmus+ avec d’autres aides ?

En plus de la bourse Erasmus+, vous pouvez recevoir d’autres financements pour votre mobilité. Tout d’abord, selon Manon Benaouda, « il est possible de cumuler avec la bourse sur critères sociaux versée par le CROUS. En effet, il est possible de continuer de le recevoir pendant ses études à l’étranger. » En outre, vous pouvez solliciter d’autres bourses : aide à la mobilité internationale (AMI) pour les étudiants boursiers, aides régionales, aides départementales, municipales, fondations… « Lorsque l’on veut partir, la première étape doit être de s’adresser au référent ou au service des relations internationales de son établissement pour connaître les destinations possibles, savoir quelles sont les bourses qui existent et quels sont les critères et modalités d’attribution », résume Mathilde Bégrand.

À lire aussi : Bourses Erasmus et Erasmus Mundus on vous explique tout

Une bourse Erasmus+, pour qui ?

Tous les jeunes inscrits dans un cursus d’enseignement supérieur sont éligibles à une bourse Erasmus+, quelle que soit la filière et le diplôme préparé : licence générale ou professionnelle, master, doctorat, brevet de technicien supérieur (BTS), bachelor universitaire de technologie (BUT)… Pour y prétendre, il faut que la mobilité envisagée respecte certaines conditions. Elle doit être comprise entre 2 mois et un an. Ce séjour doit obligatoirement être partie intégrante de votre programme d’études, en vue de l’obtention de votre diplôme.

 « Les établissements d’enseignement supérieur – généralement le service des relation internationales dans les universités – sont la porte d’entrée pour demander une bourse Erasmus+ », affirme Manon Benaouda, coordinatrice des mobilités Erasmus+ au service des relations internationales de l’université d’Artois, qui organise chaque année 140 mobilités à l’étranger pour ses jeunes et personnels. Les établissements gèrent en effet un certain nombre d’aides à la mobilité. Comme celles du programme Erasmus +. « Nos étudiants font leurs demandes dans le cadre de campagnes annuelles, et ces demandes sont examinées par une commission d’attributioninterne à l’université », explique Manon Benaouda. En premier lieu, vérifiez donc bien que votre établissement dispose d’une Charte Erasmus pour l’enseignement supérieur (ECHE) . Dans le cas contraire, il ne peut pas recevoir de fonds européens !

En bref

Bourses et mobilité hybride

Depuis 2020,toute période à l’étranger, stage ou études, peut prendre la forme d’une activité de mobilité hybride, c’est-à-dire une mobilité physique combinée à des activités virtuelles. Dans ce cadre, les bourses ne sont versées que pendant les périodes de mobilité physique.

Une bourse Erasmus+ pour partir hors Europe ?

On s’imagine souvent que les bourses Erasmus+ sont réservées aux personnes qui s’envolent pour l’Europe, et plus exactement vers l’un des 33 pays participant au programme. À tort ! Il est envisageable de recevoir une aide financière lorsque l’on part en mobilité partout dans le monde. Cette possibilité a même été élargie dans le cadre de la programmation 2021-2027 : les établissements peuvent désormais utiliser 20% de leur subvention Erasmus+ pour soutenir des mobilités vers d’autres destinations. En règle générale, les étudiants pourront alors prétendre à un montant de  bourse de 700 euros mensuels (études et/ou stage).

La bourse Erasmus+ prend-elle en charge le coût du transport ?

Les bourses Erasmus+ sont calculées pour couvrir indifféremment les dépenses liées à votre mobilité : logement, transport, alimentation etc. Elles ne prévoient donc pas de montant spécifique pour payer votre déplacement vers votre pays d’accueil. Il existe néanmoins quelques exceptions à ce principe. C’est le cas notamment si vous venez des DROM-COM ou encore si vous effectuez une mobilité hors Europe. Cette contribution varie selon la distance parcourue, de 23 à 1 500 euros.

Partir à l’étranger avec le programme Erasmus+

Pour partir étudier, faire un stage et vous former dans un autre pays, toutes les informations à savoir se trouvent dans notre rubrique Partir à l’étranger avec Erasmus+

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